Hermès se convertit à l'écologie

Publié le 21 décembre 2011 par Bioaddict @bioaddict

 


Avec sa collection " Petit h ", objets de collection fabriqués à partir de matières premières recyclés, la marque de luxe Hermès donnerait-elle enfin l'exemple ?

Le luxe peut-il se revendiquer écolo ? Comme le montre notre sélection de parfums bio et le foisonnement de marques cosmétiques et vestimentaires qui lancent leur gamme bio et/ou écolo, il existe des bons élèves dans le cosmos du luxe et de la mode.
Hermès, chantre du luxe made in France, a récemment rejoint la catégorie des élèves en progrès, grâce à sa collection " Petit h ", qui regroupe accessoires et objets décoratifs fabriqués à partir de déchets récupérés dans les ateliers. Mais attention, quand on parle de déchets chez Hermès on reste dans l'univers du précieux, bien entendu. 
Porcelaine fêlée, chutes de cuire, tissus tâchés ou encore rebut de bois connaissent ainsi une seconde vie, se transformant en animaux décoratifs, commodes en cuir, théières en métal, colliers de soie, altères en cristal...  Ces objets singuliers ont été baptisés OPNI, pour " Objets Poétiques Non Identifiés ". On ne pouvait trouver une meilleure appellation pour ces créations qui s'ancrent parfaitement dans le mouvement de l'" upcycling ", initié par des grandes marques qui souhaitaient réduire le gaspillage en réutilisant d'anciennes créations pour en produire de nouvelles.

" L'idée est d'offrir une seconde chance à une matière, à un objet. De réinventer une forme, un usage. Re-naissance, nouveau cycle, une nouvelle vie naît de l'intuition d'un artiste face à une matière ", explique ainsi la maison hermès. L'originalité étant le maître-mot de la collection Petit h, cette dernière occupe de nombreux créateurs dont Christian Astuguevieille, Adrien Rovero ou encore Charles Kaisin.
Pour ceux qui souhaiteraient découvrir cette mode du recyclage (qui se doit d'être durable!), une ligne temporaire de produits griffés sera présentée dans la boutique Hermès de Paris située au 17, rue de Sèvres (6e) jusqu'au 31 décembre.

Célia Garcin