On a écouté : Wind Song de Revolver

Publié le 29 décembre 2011 par Swann

Souvenez-vous des petits Frenchys Revolver. En ce qui me concerne pas besoin de chercher bien loin dans ma mémoire, il me suffit de repenser à l’album qui a accompagné mon été 2009, mon hiver 2009… et en fait si j’y repense mon road trip canadien de l’été 2010 aussi ! Revolver c’était la chose musicale la plus heureuse, enchanteresque et mélodieuse qui me soit arrivée cette année-là. J’aime les guitares et les belles harmonies vocales, riches et complexes, celles que vous n’arrivez jamais à refaire seul dans votre salle de bain. Chez vous ça sonne toujours faux ! Inutile de vous renvoyer à mon profil mais quand on lit sur leur myspace que leurs influences sont, pour n’en citer que quelques unes, les Beatles (ils pourraient en être les fils cachés français), Elliott Smith (mon Elliott il ne pourrait qu’aimer leur maitrise instrumentale), John Frusciante (aaaaaargh là je ne sais pas pour eux, mais moi je ne remercierai jamais assez l’âme soeur musicale qui me l’a mis dans les oreilles puis dans tous les morceaux de mon corps…), les Kinks, les Beach BoysHendrix, donc autant dire que s’ils ne m’avaient pas séduite avec ça !

L’album m’a beaucoup plu vous l’aurez compris. Le live dans la minuscule salle du Ninkasi à Lyon m’apporta de la bonne humeur et un sourire de malade pour les 6 mois qui ont suivi minimum ! Leur reprise de “This Boy” des Beatles et puis Irma en première partie, du pur bonheur je vous dis, ok moins pour mon voisin qui a dû subir mes vains essais d’harmonies Revolveriennes ! Je les ai ratés quand ils sont repassés au Theatre Antique de Fourvière, lieu incroyable mais qui ne pardonne pas si tu es mauvais, et on m’a tellement raconté la beauté de leur prestation, la manière dont ils avaient embarqués le public qui n’était pas le leur, que visiblement ces garçons ont confirmé qu’ils étaient taillés pour le live version stade.

Ensuite ils sont partis aux États Unis en tournée et à voir leur posts enthousiastes sur Facebook l’accueil y fut plus que chaleureux. Ces 3 jeunes garçons plein d’avenir ont des looks de jeunes versaillais bien sous tout rapport et il faut bien reconnaitre qu’ils provoquent en nous le syndrome de la belle-mère comblée ravie. Pas de sueur, de barbe, ni de chemise à carreaux sale (ici elles sont repassées et vichy, pas à carreaux !), mais c’est pas grave, on en a d’autres pour ça et eux ils sont comme le pote fidèle à l’épaule large consolante avec qui on gave du chocolat devant la télé: ils font du bien sans prétendre à autre chose.

Et bien leur nouvel EP Wind Song est tout à fait dans la même veine, voire pire ! Dès la première écoute vous souriez, chantez, dansez, et appuyez sur replay, c’est automatiquement addictif et contagieux, la preuve je n’avais qu’une envie écrire dessus pour faire suivre à un maximum de gens. Le son Revolver est là, on le reconnait tout de suite, j’en veux pour preuve mon chéri non music-addict comme moi qui en l’écoutant à l’aveugle a immédiatement cité Revolver (so proud of you honey!). Mais c’est plus abouti que sur le 1e album, ça sonne moins pop de chambre (terme utilisé par  Revolver eux-même pour définir leur style musical), c’est moins classique, il y a plus d’instruments électriques, plus d’influences, et une qui vous saute à la tête immédiatement, les autres vrais Versaillais: Phoenix. Et moi Phoenix, contrairement à Swann, j’aime ! ça n’en est absolument pas une copie, c’est beaucoup moins moderne, mais ça en a l’essence pop positive.

Ce n’est qu’un extrait donc je ne sais pas si le reste de l’album sera dans la même veine, mais rien que cette Wind Song a de quoi me faire sautiller heureuse le nez au vent froid de l’hiver, merci les garçons !

Revolver sera en concert : au Point Éphémère le 25 et 26 janvier, à la Maroquinerie le 22 mars, à la Cigale le 30 mai, et au Ninkasi à Lyon le 11 mai

Mathilde