Va et dis le aux chiens d'Isabelle Coudrier, 500 jours ensemble, On ne se le dit pas de Liza Manili

Publié le 29 décembre 2011 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

J'ai lu ce roman récemment et j'ai aimé.

Beaucoup.

Contrairement à mon habitude, je ne m'emploierai pas à tenter de susciter l'envie, chez toi lecteur, de t'attaquer à cette lecture en sélectionnant des passages qui m'ont particulièrement touchée. Non. Aujourd'hui j'ai envie de te donner les mêmes armes que celles qui m'ont convaincue de me lancer : le texte de la quatrième de couverture, parce que (et ce n'est pas toujours le cas) il me semble résumer parfaitement le contenu du roman.

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"Agrégée de mathématiques, Sylvia aime la pureté algébrique et s'accomode mal des équations sans solution de l'existence. Lectrice de Thomas Mann, elle laisse fréquemment son esprit rejoindre Hans Castorp sur un balcon du sanatorium de Davos, pour contempler avec lui des neiges dont l'éternité évoque en elle celle des nombres premiers.

Critique de cinéma, Louis traque les lieux communs, non seulement dans les films mais dans le monde qui l'entoure.

Naturellement, Louis et Sylvia ne peuvent s'aimer. Pour l'un l'amour est la plus téléphonée des intrigues. Pour l'autre c'est comme la quadrature du cercle ou le séquençage de Pi. Pourtant n'ont ils pas en commun une intelligence désespérée et une ironie née de leur incapacité à vivre?

Maladroitement, ils vont faire tous les gestes de l'amour sans jamais en prononcer le nom. Ni omettre, après chaque étape, de ne plus se voir pendant des semaines afin de se convaincre que rien entre eux n'a d'importance. Peut être le destin, cet autre cliché, se chargera t'il de leur faire admettre que l'amour est aussi éternel que les neiges de Davos, et qu'il constitue le seul scénario souhaitable pour la vie humaine. A moins qu'il ne soit déjà trop tard.

Comme dans La montagne magique, roman d'élection de Sylvia, les digressions les plus surprenantes de ce grand roman ne concourent in fine qu'à approfondir les inoubliables portraits psychologiques de ses deux personnages principaux, et à ausculter leur inclassable relation. Et l'amour, donné en quelque sorte perdu d'avance, y trouve néanmoins des chemins de traverse à la hauteur de la complexité des protagonistes!"

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Ca m'évoque "On ne le dit pas" de Liza Manili que j'ai la chance d'avoir pu écouter de nombreuses fois déjà mais qui n'est pas encore disponible (j'ai cherché et en tout cas je n'ai pas su trouver) donc je me contente d'un extrait :

Pour faire le parallèle avec un film, comme souvent ici, j'ai choisi 500 jours ensemble de Marc Webb. En dehors des multiples trouvailles qui ponctuent sa réalisation, ce film m'a séduite pour son côté un rien désabusé. J'ai adoré la mise en garde introductive que je ne me prive pas de glisser ici, parce qu'elle me semble être parfaitement en accord avec le roman que j'évoque dans ce billet :

Et puis hop en bonus le trailer, que j'ai déjà dû placer dans un autre billet mais tant pis (qui a dit que la redondance était un péché mortel? personne, n'est ce pas?) :