Edgardo Cozarinsky et Roberto Cedron, Travelling 19e édition. Buenos Aires - Rennes

Publié le 23 février 2008 par Slal
Rennes, janvier 2008
Roberto Cedron, peintre et sculpteur argentin, est l'un des résidants de La Friche , collectif d'artistes douarnenistes.

Roberto Cedron
envoyé par Alexandre de Nunez

Chaque année, Travelling , le festival de cinéma de Rennes , part à la rencontre d'une culture différente au travers d'une ville qu'elle explore cinématographiquement.
Après des voyages contrastés et inédits à Téhéran, Marseille, Le Caire, Helsinki ou Alger, puis l'année dernière, une édition transversale avec La Ville La Nuit, Travelling renoue en 2008 avec la découverte d'une grande ville du monde.
Du 9 au 19 février 2008, le festival fait escale à Buenos Aires .

Edgardo Cozarinsky, né à Buenos Aires en 1939, se partage depuis une trentaine d'années entre l'Argentine et la France. Cinéaste, il a mêlé documentaire et fiction dans son travail. Ecrivain, il a publié des essais sur Borges et Henry James, ainsi qu'un volume de fiction : Vaudou urbain aux éditions Christian Bourgois. Chez Actes Sud un recueil de nouvelles : La Fiancée d'Odessa et un roman Le Ruffian moldave .

Edgardo Cozarinsky
envoyé par Alexandre de Nunez

Travelling 19e édition. Rennes

Clip Buenos Aires
envoyé par Gabriela Aparici et musique de Diego Losa
Retrouvez le site Internet du festival Travelling.

Affiche de Roberto Cedron.
Grand peintre argentin de la ville de Douarnenez.

LE RUFFIAN MOLDAVE
"La chronique de l'immigration juive en Argentine et les histoires qui s'y rattachent constituent la toile de fond du Ruffian moldave, une chronique sur laquelle Edgardo Cozarinsky promène un oeil sombre, plein d'humour et de curiosité. (...) Le modèle littéraire de Cozarinsky n'est ni le roman documentaire, ni le larmoyant mémoire familial, mais la tradition dramatique yiddish des mythes ancestraux et des comédies musicales qui, transférés des pampas russes aux steppes argentines, ont acquis sur les scènes du nouveau pays les costumes de la couleur locale et les rythmes des tangos et des milongas. (...)
Ce ne sont pas les voies directes ni les récits définitifs dont le dénouement est visible dès le début qui intéressent Cozarinsky, ce sont les carrefours, ces espaces doubles ou triples où des histoires différentes se rencontrent et, en même temps, semblent se séparer."
Alberto Manguel (extrait de la postface)