Critiques Séries : Undercovers. Saison 1. Episode 13. SERIES FINALE

Publié le 06 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Undercovers // Saison 1. Episode 13. The Reason.
SERIES FINALE


Et voilà, s'achève donc pour moi la dernier série en date (niveau création) de J.J Abrams, énorme flop d'audience sur NBC, et aussi très critiquée par la critique américaine. Dommage, moi j'aimais bien et j'aurais pas été contre une saison complète (et puis vu la situation de NBC l'an dernier, cela n'aurait sûrement pas trop gâté leurs audiences). Bref, ce dernier épisode était vraiment bien foutu, surtout qu'il permet d'enfin connaître les motivations du personnage d'Alan Dale dans la série. Ce dernier veut mettre la main sur un ancien collègue de travail de Samantha et qui refait surface. Elle le croyait mort, sauf que ce n'est pas le cas et la CIA a manipulé les Bloom pour qu'ils reprennent du service afin de coincé cet ancien agent. Autant dire que c'était costaud tout de même de se dire que c'est tout ça pour ça. Donc oui, la révélation du grand mystère de la série, ou tout du moins de sa première partie (à l'époque où ça a été écrit ce n'était pas sensé être une fin de série) était assez mauvaise, mais bon, l'épisode en lui même, se déroulant à Dubai et avec l'apparition de la petite (ou très grande en fait) tour Burj Khalifa (connue récemment pour les cascades de Tom Cruise sur sa façade dans Mission Impossible 4 produite par J.J Abrams). La boucle est bouclée.
Bref, l'enquête porte donc sur de l'uranium volé que les Bloom doivent récupérer. Le duo fonctionne à merveille car pour la première fois depuis le début de la série on sentait l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. Et puis il n'y avait pas qu'eux, il y a aussi Hoyt que j'aime bien et qui est là pour détendre l'atmosphère dans cet épisode. La tension est bel et bien là, et le schéma classique adopté par la série depuis son pilote est en quelque sorte brisé avec celui ci. Puisqu'en effet, les Bloom se retrouvent sans aucune aide de la CIA, ni même une quelconque idée de quoi faire et de comment procéder. Le scénario est d'un classique navrant car les révélations se font vraiment dans le vent mais bon, on ne peut pas trop en attendre non plus. Ce n'est pas une série très compliquée à la base et puis le divertissement est de taille. En effet, les quelques scènes avec les Bloom contre la police ou encore la récolte de l'uranium, il y a pas mal de très bons moments. Undercovers ce n'est pas la série du siècle mais elle tenait plutôt bien ses personnages et son sujet au final. Les séries d'espionnages qui nous font voyager, même avec des effets spéciaux, des fonds verts et autres (moins dégueulasses que dans Chuck d'ailleurs), peu importe c'est efficace quand même.
Ainsi, ce dernier épisode clôturait donc le premier chapitre de la saison, sauf qu'il s'est avéré que ce serait celui de la série. On a de la chance, il n'y a aucun cliffangher (juste de savoir si les Bloom vont raccrocher avec la CIA ou non, et ce que Shaw prépare pour eux maintenant). Le personnage d'Alan Dale est un vrai bon gros pétard mouillé qui m'a vraiment déçu. J'aime beaucoup l'acteur mais on ne peut pas dire que son personnage était excellent. Sur ce dernier épisode toutes les faiblesses que l'on pouvait craindre avec l'épisode précédent se révèlent être vraies. Bref, au final, on ne retiendra pas forcément cette série sur le CV de J.J Abrams mais il a livré tout de même une série divertissante et à la hauteur des attentes sur certains points. Sur d'autres c'est très décevant, notamment compte tenu de cette fausse mythologie qui finie en queue de poisson pas super sympathique. Et puis il y a aussi un manque claire de cohérence avec cette histoire qui nous lie les Bloom à la cuisine (c'était vraiment inutile). Et la pauvre Lizzy que l'on ne voit plus dans ces deux derniers épisodes, ou encore Leo Nash qui reste et restera mon personnage préféré de la série. Bref, déception oui, sympathique oui.
Note : 7/10. En bref, j'ai bien aimé ce dernier épisode de saison (enfin, plutôt de la série).