Le Paris des femmes (II)

Par Apollinee

 Deuxième jour du Festival Paris des Femmes, qui ajoute au programme des pièces, des rencontres, dès 16 heures, avec les auteurs (Petite Salle du Théâtre des Mathurins). Les rencontres sont animées par la journaliste Karine Papillaud.

(Extrait du communiqué de presse):

De 16 h à 17 h: Rencontres avec Michèle Fitoussi, Carine Lacroix, Murielle Magellan, Amanda Sthers, Carole Thibaut

De 17h à 18h : dédicaces des auteures.

Samedi 7 janvier 18 h à 19 h: Rencontres avec Geneviève Brisac, Alice Butaud, Irina Dalle, Camille Laurens

De 19h à 20h : dédicaces des auteures.

Mais auss, bien évidemmeni:

 -Au programme du jour et de la Grande Salle du Théâtre des Mathurins (VIIIe) à 20h30

LA GUERRE DES DEUX ROSES ‐ Geneviève Brisac et Alice Butaud

Après 17 ans d’absence, Rose retrouve sa mère chaque jour dans sa maison de retraite pour une immuable partie de go. Entre un passé dangereux, des silences assassins, et un avenir au bord du précipice, quelles sont leurs attentes ? Quel est leur secret? L’art de la guerre est‐il seul à régir ces relations troubles et indémêlables ? Peut‐il  y avoir une gagnante ?

DRAPEAU BLANC ‐ Michèle Fitoussi

Une attaque terroriste dans un palace. A l’intérieur, un homme et une femme qui ne se connaissent pas, coincés par hasard dans une chambre. A l’extérieur, une société qui les sépare. Et si, au beau milieu d’un monde en proie aux guerres, on pouvait malgré tout hisser un drapeau blanc ?

EURYDICE OU L’HOMME DE DOS ‐ Camille Laurens

Orphée vient d'être mis en pièces par les Ménades lassées de ses mépris. L'une d'elles, Solana, arrive aux Enfers pour prévenir Eurydice que son époux est mort et qu'elle va donc revoir bientôt celui qui n'a pas su la sauver autrefois.

 La mise en espace est signée Ladislas Chollat

 Théâtre des Mathurins

Tel : 01 42 65 90 00

contact@theatredesmathurins.com

www.theatredesmathurins.com

 Billet de faveur:


AE : Geneviève Brisac,  La guerre des deux Roses,  a été écrite à deux mains, avec Alice Butaud. Ce n’est pas votre première expérience –rappelons le superbe V.W (éd. De l’Olivier) co-écrit avec Agnès Desarthe -  quel  fut le climat de cette nouvelle écriture ?

Geneviève Brisac: Ecrire à deux mains, c'est une manière de créer de la perspective, comme en peinture! Les sentiments et les intuitions de chacune créent de la profondeur. De la tension.

Nous avons beaucoup discuté, regardé ensemble des films de Bergman, en particulier Sonate d'Automne et une série qui s'appelle scènes de la vie conjugale.

Nous voulions un dispositif guerrier, et le jeu de Go s'est imposé tout de suite. Nous voulions surtout casser les stéréotypes des relations entre mère et fille.

Ce fut vraiment formidablement riche.