Cela a engendré des suspicions, en particulier autour de Red Bull, à qui l’on a souvent reproché de dépenser au-delà de la limite autorisée par l'accord, ce qui expliquerait qu'elle se soit largement imposée cette saison, avec quelques 650 points marqués en 19 Grands Prix. Faute de consensus pour mieux réguler l’application de cet accord, au début du mois de décembre, la FOTA a ainsi perdu les équipes Sauber, Ferrari, et Red Bull justement. Moins d’un mois après le départ de l’équipe autrichienne, le RRA reste toujours un sujet sensible et Boullier accuse désormais ouvertement les champions du monde en titre de ne pas avoir respecté le RRA, un document que Red Bull s’est pourtant engagée à respecter jusqu’en 2017, comme toutes les autres écuries à l’exception de HRT, et ce même si elle quitte l'association après les différends qui ont récemment éclaté.
"De cette RB7, j’envie son niveau d’appui aérodynamique général, beaucoup plus élevé que celui de notre R31, mais aussi sa finesse. Grosses charges et moins de traînée : tout est plus facile ! Ce que j’envie tout autant sont les moyens dont elle a bénéficié." a lancé Boullier. "Il est temps de le dire, car il est clair que Red Bull joue dans une autre cour que nous en termes de finances. Nous sommes à 5% des limites fixées par le RRA, je ne vois pas comment cette équipe a pu développer ces solutions techniques, même avec 5% de budget en plus que nous. Tout le monde en est conscient, tout le monde en parle, mais personne ne prend le risque d’attaquer le sujet de front..." a-t-il même révélé.