La restriction diététique purifie les cellules et prolonge la vie... des animaux

Publié le 04 mars 2008 par Merlinbreizh
A l'image de notre environnement, réduire, recycler et reconstruire sont des activités importantes dans le comportement basique des cellules de l'organisme. Selon les résultats d'une étude de l'université de Floride le corps gagne à se mettre à la diête (tout au moins chez le rat de laboratoire) : diminuer les calories aide les rongeurs à vivre plus longtemps en stimulant la capacité des cellules à recycler des parties endommagées de l'organisme de telle sorte qu'ils puissent maintenir une production d'énergie efficiente. La restriction calorique est un moyen d'augmenter la durée de vie chez les animaux. Si vous leur donnez moins à manger ils vivront plus longtemps selon le Dr Christiaan Leeuwenburgh, Ph.D., chef de la division de biologie à l'institut de la longévité à l'université de Floride. Comprendre comment le processus fonctionne au niveau cellulaire chez les rongeurs pourrait, dit-il, aider les scientifiques à développer des médicaments qui mimiqueraient le processus chez les humains. Pendant le processus de vieillissement les mitochondries sont très vulnérables. Si les mitochondries qui fonctionnent mal ne sont pas enlevées elles vont secréter des protéines suicidaires qui indiqueront à la cellule entière de mourir. Le décès de la cellule est ce que l'on rencontre, à l'échelle de l'organisme, dans le processus de vieillissement. Heureusement des cellules plus jeunes sont à même de réduire, réutiliser et reconstruire. Lors de ce processus les mitochondries endommagées seront rapidement assimilées et dégradées. Les composés seront alors réutilisés pour construire de nouvelles mitochondries. Les cellules plus anciennes sont moins aptes à entreprendre ce processus, les mitochondries endommagées tendent ainsi à s'accumuler et contribuent au vieillissement. Selon le Dr William Dunn Jr., Ph.D., professeur d'anatomie et de biologie cellulaire au collège de médecine de l'université de Floride la survie des cellules dépend de leur capacité à réduire et recycler par un mécanisme appelé l'autophagie. Les scientifiques ont suivi 22 rats jeunes et âgés et ont comparé ceux à qui on a permis de manger à volonté et ceux nourris par un régime diététique à basses calories. Les effets du régime à basses calories fut suffisant pour amplifier le nettoyage cellulaire des coeurs des rats plus âgés de 120 % au-delà des niveaux constatés chez les rats nourris à la demande. Le régime n'a eu que peu ou pas d'effet chez les jeunes rats. article source