L'établissement propose littéralement au public de se glisser dans la peau d'un agent. Quelle est la nécessité d'une "couverture" ? Qui était Feliks Dzerjinski ? Quel rôle a joué l'espionnage au cours de la guerre froide ? Autant de questions auxquelles le musée tente de répondre en usant des multimédias high tech et du spectaculaire au sein de reconstitutions ponctuelles comme celle du tunnel de Berlin.
Outre ce retour sur le passé, le synopsis d'exposition n'est pas en reste des actualités en termes d'espionnage du XXIe siècle... On croirait presque qu'on nous en livrerait certains secrets ! A défaut, les expôts explicent certains sujets d'actualité et "l'espionnage moderne" agrémenté de "cyber-attaques" et de vol électronique...
La Chine et la Finlande possèdent également leur musée de l'espionnage. L'établissement chinois n'est pas sans causer de controverses au regard de sa politique des publics quelque peu sélective : ce musée, également appelé Centre d’éducation sur le Sécurité nationale, n'est pas accessible aux étrangers et surtout aux touristes. « Je ne connais pas les raisons exactes de cette interdiction aux étrangers, a indiqué Fan Hong l'un des porte-paroles de l'établissement. Je pense que cela a trait aux questions de sécurité du pays». Quatre séquences d'exposition retracent l’histoire de l’espionnage chinois depuis la création du parti communiste chinois à nos jours, évoquant ainsi les « héros anonymes » qui ont travaillé « au cœur de l’ennemi » et pour le pays. Pour sûr, encore un musée bien impartial qui offre sa vision objective de l'(H)istoire...
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