Soldes et tendances de l’e-commerce en 2012

Publié le 11 janvier 2012 par Claire Romanet

Après la grand-messe de Noël, voici venu le rush des soldes. Et comme pour Noël, la vente en ligne est  de plus en plus sollicitée par les consommateurs. Selon une étude réalisée par la Fevad et le CSA, plus d’une personne sur deux a l’intention d’acheter en ligne (soit 22 millions d’internautes) et pour un budget moyen de 187 €. Les enjeux pour les e-commerçants sont donc considérables. Alors, au-delà des soldes, quelles sont les grandes tendances de l’e-commerce pour 2012 ?

1- Le multicanal : la mode est au disruptif, l’e-commerce ne déroge pas à cette tendance. Déjà en 2011, nous avons assisté à l’explosion des canaux d’achat et notamment sur le m-commerce. Pour 2012, le t-commerce (télévision) ou encore f-commerce (Facebook) nourrissent pas mal de fantasmes auprès des e-commerçants. Des smartphones, en passant par les tablettes ou encore les télévisions connectées, l’e-consommateur multiplie les supports et les possibilités d’actes d’achats.

2- La délégation e-commerce. Cette tendance consiste pour une entreprise à déléguer la gestion opérationnelle de son site de vente en ligne à un prestataire spécialisé. Au vu des investissements effectués en 2011 sur ce marché (rachat de GSI pour eBay, lancement de la Digital Commerce Factory par vente-privée) et de la croissance affichée par les spécialistes historiques (e-merchant/Pixmania ou encore mixcommerce), la délégation e-commerce est en marche. L’intérêt pour les marques ? Mutualiser les coûts de réalisations et de maintenances d’un site e-commerce (pour investir dans l’e-marketing ?) et bénéficier de l’expertise de professionnels reconnus.

3- La fusion retail/e-commerce. La frontière entre le magasin (réel) et la boutique en ligne est de plus en plus floue : de l’utilisation de la réalité augmentée au QR code en magasin en passant par les cabines d’essayage virtuelles en ligne (Diesel l’a déjà expérimenté), l’e-commerce et la vente traditionnelle ont tendance à se rapprocher et à fusionner leurs pratiques.

4- Les nouveaux acheteurs. Si aujourd’hui ce sont principalement les 25-34 ans qui représentent la majorité des acheteurs sur internet, les seniors, eux, sont les plus dépensiers : ils ne représentent que 37 % de la population des cyberacheteurs dans l’Hexagone mais pèseraient 48 % (!) des 31 milliards d’euros du chiffre d’affaires du commerce en ligne (étude de l’institut LH2 pour Kelkoo). Une tendance qui devrait s’accentuer en 2012 avec la percée des tablettes et de la télévision connectée, supports de prédilections des seniors pour l’accès à internet.

5- L’inévitable social shopping. Prendre l’avis de proches avant de procéder à un achat n’a rien de nouveau. Mais au lieu d’emmener un ami courir les magasins avec soi, c’est l’intégralité de son réseau social qui peut désormais nous accompagner. Les e-commerçants lorgnent sur ce nouvel eldorado qui permet, en plus de développer leurs ventes, d’imaginer de nouveaux produits et services clients. Les vendeurs en ligne pourront également récolter une multitude d’informations personnelles sur leurs clients, ouvrant ainsi la voie à la personnalisation des contenus et des offres sur leur site. Et comme le dit le vieil adage : « celui qui détient l’information, détient le pouvoir »…

Sources : itrnews.com et ecommercemag.fr