c'est janvier, je vous présente mes oeufs

Publié le 20 janvier 2012 par Pjjp44

Le gars du vendredi avait posé sur l'électrophone un quarante  cinq tours 1/4; une histoire de marchande ambulante de poisson le jour et  autre temps partiel la nuit.


Comme quoi,  le 17em de Dublin ressemblait fort au 21em de partout. A savoir que pour arrondir les fins de mois qui avaient des angles du genre tranchants et bien il fallait trop souvent avoir recours à des heures supplémentaires qui contrairement au discours des relous   du bout de lâcheté permettraient de tenir tout juste la tête hors de l'eau jusqu'à la prochaine tempête qui ne saurait -bien sur-  tarder.
Faites leur confiance...

"Cockles and mussels, alive, alive oh! qu'elle criait Molly , sa charrette sur les bras et pour les beaux yeux de ses rigadeaux ou ptêt le vertige d'une poitrine comme on dit "généreuse" les clients  prenaient leur mâle en patiente. Pas de quoi pavoiser pour autant,mais que veux tu comme dit si bien le sage  Tahar Ben Jelloun "La nature crée des différences, la société en fait des inégalités"
Allez! -Fermez le ban-


Le grand comique troupier  avait attaqué sa troisième semainede janvier comme il s'était déjà enfilé les ptits fours des deux précédentes (on n'arrête pas une équipe qui baffre) et dieu soit Loué en présentant ses oeufs à tous les corps constitués
Ce jour là , pour mieux coller à l'actualité ou l'inverse il s'était offert en retrait  sur la deuxième marche un spécialiste des questions de défonce nationale. Dame, c'est qu'il  y'avait urgence à occuper le vide sidérant d'une aventure humaine qui portait mal son nom quelque part en Asie centrale où c'est loin sa mer
.C'est pas du jeu, ils nous canardent nos valeureux guerriers à trois poils sous le menton" qu'il avait dit l'impayable.
"Boudiou, que  j'aime pas ça,  à deux doigts dans le scrutin, ça fait tâche.  Si ça continue au bas mot comme Obama on se casse de là."
-"Fume, c'est de l'afghan" avait rétorqué le spécialiste de l'arrière-plan qui se croyait encore dans un bivouac pachtoune  sur la route des indes.
  "A Kaboul c'était cool" Tu parles  Charles.  Il fut évacué  vite fait et sanitaire compris à trois feuilles par les unités spéciales d'un ptit Claude qui voulait pas, lui non plus,  casser sa pipe














"J’attends à la rivière
Je surveille le chemin
Je n’ai rien d’autre à faire
Mais rien ne vient
J’attends le nez en l’air
Je n’me tords pas les mains
On gagne ou bien on perd
Mais c’est plutôt bien
Je m’en irai tout à l’heure
Je reviendrai demain
On n’sort pas du désert
On tourne sans fin
Le jour tombe et l’enfer
N’est pas aussi lointain
Mais je n’suis pas amer
Toujours on en revient
Et les blessures se ferment
Et attendre n’est rien
Et les larmes sont vaines
Et c’est le même refrain
Je garde les bras ouverts
Le vent passe entre mes mains
C’est l’heure de la prière
Mais rien ne vient
On finit par s’y faire
Avec un peu d’entrain
On sait bien qu’nos misères
Ne prennent jamais fin
Et les blessures se ferment
Et attendre n’est rien
Et les larmes sont vaines
Et c’est le même refrain
J’attends à la rivière
Je surveille le chemin
Je n’ai rien d’autre à faire
Mais rien ne vient"






 "Le monde avance que grâce à ceux qui s'y opposent"-Goethe-
Nos services compris ont reçu ceci:







-avec l'aimable et délicate participation de Serge,  de Philippe et de quelques autres aussi