Après les âmes humaines et les entités, abordons maintenant le sujet des formes-pensée.
Lorsque nous émettons une pensée, celle-ci se transforme en petit nuage au-dessus de nous, à l’image des bulles des bandes
dessinées. Une fois créée, elle peut soit rester au-dessus de nous et nous maintenir dans l’énergie (souvent négative) qui lui a donné naissance, soit parcourir l’univers au gré des pensées
voisines. Elle peut ainsi « s’introduire » dans nos maisons, nos bureaux attirée par une autre forme pensée de même vibration. Par exemple, une forme pensée de colère ou de jalousie
rejoindra plutôt les rangs de ce type d’émotions qu’une pure pensée d’amour. Cela explique comment une forte colère peut facilement se propager parmi les membres d’un groupe qui émettront à leur
tour cette énergie négative. Encore plus forte, elle attirera à elle toutes les autres formes pensées identiques à proximité, et ainsi de suite. C’est aussi vrai pour l’amour, heureusement !
Nous pouvons ainsi assister à un mouvement de foule qui réclame la mort d’un bouc émissaire qui cristalliserait toute les énergies de haine ou de colère environnantes. Nous sommes alors à
« l’échelon » supérieur, celui de l’égrégore, une « masse » importante de formes pensée. Cet égrégore peut aussi naître de l’esprit collectif de tout un peuple ou masse
populaire (au sens réel du terme). L’histoire mondiale est riche de ces foules scandant le même cri dans une pensée unique. Heureusement les formes pensées positives existent aussi, comme les
prières, l’amour, le désir d’aider etc. A ce sujet, l’union des formes pensées de paix et d’amour de milliers de personne a pu changer et améliorer récemment, suite à l’appel de Masaru Emoto, la
structure de l’eau à proximité de la centrale de Fukushima. N’est-il pas reconnu aujourd’hui par les plus éclairés que les conflits à l’échelon mondial trouvent leur source énergétique dans la
réunion des millions de « petits » conflits personnels qui sont en nous ? Une image me vient subitement, celle des ruisseaux qui font les grandes rivières…
« Je pense donc je suis » disait Shakespeare, alors essayons d’être créateur de formes pensées positives et
d’amour, plutôt que de colère, de jalousie, de rancune etc… Je sais, ce n’est pas l’enseignement que nous recevons aujourd’hui des médias et autres beaux parleurs, des téléfilms ou des jeux
télévisés dignes du célèbre « du pain et des jeux » de Rome. Seulement, nous savons tous aussi comment l’empire romain a terminé. En attendant, c’est par notre prise de conscience
quotidienne de l’importance de nos pensées que passe notre bien être personnel et celui des autres, voire l’avenir de l’humanité…
Jean Renault