Dream House. (réalisé par Jim Sheridan)
Un vrai cauchemar.
Je suis assez choqué. Comment un tel «truc» (n'appelons pas ça un film) a pu voir le jour? Et surtout avec un bon réalisateur et de bons acteurs pour le porter. Soit se sont des gros paresseux, soit l'argent est plus important que leur carrière. Allez savoir...
Editeur à succès, Will Atenton quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père qui a survécu aux siens.
La moitié du film ne sert strictement à rien. Il commence comme les classiques de maisons hantées: un déménagement, une maison cool puis angoissante, des apparitions, la folie, etc... On se tape toutes ces étapes mais on se fait chier. C'est plat, filmé avec une mollesse désespérante et interprété avec une conviction qui impose le respect. C'est nul, car la bande-annonce nous livre déjà le retournement qui s'opère au milieu du film: elles sont mortes et Daniel Graig est fou. Original tiens! Et à partir de là, on tombe dans le long-métrage paranoïaque. Est-ce lui qui les a assassinées? En fait, on s'en fout royalement. Tellement que quand le dénouement capilotracté se profile, on ronfle déjà...
Une catastrophe industrielle «ce truc». Mieux vaut passer son chemin.
Note: