The Moody Blues #2-In Search Of The Lost Chord-1968

Publié le 22 janvier 2012 par Numfar

The Moody Blues #2 :

Mike Pinder : chant, claviers

Graeme Edge : batterie

Ray Thomas : chant, flûte

Justin Hayward : chant, guitare

John Lodge : chant, basse

Les Moody Blues s'installent au sommet avec un 3e et superbe album, publié en juillet 1968 : "In Search Of The Lost Chord" (#5 UK-#23 US), produit par Tony Clarke.

Departure (Edge)

Ride my see-saw (Lodge)

Dr. Livingston I presume (Thomas)

House of four doors-1 (Lodge)

Legend of a mind (Thomas)

House of four doors-2 (Lodge)

Voices in the sky (Hayward)

The best way to travel (Pinder)

Visions of paradise (Hayward-Thomas)

The actor (Hayward)

The word (Edge)

Om (Pinder)

Un album que j'aime beaucoup, un album que les Moody Blues considèrent comme leur véritable premier album, accompagné d'une superbe pochette et qui établit une fois pour toutes les forces et faiblesses des Moody Blues :

Justin Hayward compose de grandes et belles ballades atmosphériques qui deviennent généralement des tubes.

John Lodge est également un excellent compositeur de ballades quand il ne donne pas dans le rock nerveux (m'enfin n'exagérons rien, c'est les Moody Blues pas Venom tout de même).

Thomas, lui c'est le spécialiste des ballades sautillantes et joyeusement naïves qui sont généralement le point faible de leurs albums.

Graeme Edge se contente d'écrire des poèmes lus par les membres du groupe et Mike Pinder c'est l'expérimentateur, celui qui ose emmener les Moodies dans des directions moins évidentes, plus sombres aussi, sans toutefois avoir le talent mélodique d'un Justin Hayward ou John Lodge.

Enfin, le principal problème des Moody Blues reste que leurs chansons sont généralement trop "jolies" et pas assez aventureuses pour que le groupe soit classé dans la catégorie de rock progressif, alors qu'il a été à la genèse même du mouvement et l'un des plus influents pour la première génération.

Les Moody Blues sont à rapprocher d'un soft rock ou d'une pop aux accents progressive pas très éloignée d'Electric Light Orchestra (venus eux aussi de Birmingham), de Barclay James Harvest (les Moody Blues du pauvre) ou des Bee Gees première version.

Deux titres sont extraits de ce superbe album : "Voices in the sky" (#27 UK) et "Ride my see-saw" (#42 UK-#61 US).

© Pascal Schlaefli

Urba City In The Sky

Janvier 2012