Les dimanches à Genève c’est mortel!

Par Haykel

Je ne vous apprends rien. Genève, les dimanches c’est mortel! Je prends comme exemple notre si belle rade. Aujourd’hui, dimanche du côté de la rive gauche j’ai fait une petite promenade qui m’a mené du Pont du Mont-Blanc à l’Horloge fleurie en passant devant le Jet d’eau et retour vers l’Ile Rousseau. Pas un seul bistrot ouvert à part La Potinière au Jardin anglais. Pas un seul pavillon de souvenir ouvert non plus. Les touristes et les genevois se contentent d’une ballade au bord de l’eau et de la contemplation du paysage. Interdit de faire une halte dans un commerce ou de boire un verre à cet endroit de Genève.
L’île Rousseau cartonne aujourd’hui grâce à l’animation consacrée au plus illustre des philosophes genevois. Un certain moment, il y avait une file d’attente pour suivre le programme du tricentenaire. Là aussi la buvette est fermée. Pour le bistrot le plus proche il faut aller jusqu’au Lacustre.
Animation:
Le moindre troubadour sur les quais et c’est la foule des grands jours qui se réunit autour. Comme ce joueur de cornemuse qui a régalé tous ceux qui se sont approchés de lui pour l’écouter. Genève, mérite beaucoup mieux que le spectacle des mouettes, des cygnes et autres canards qu’on gave à outrance les week-ends et qu’on délaisse dans la semaine.


Et demain est un autre jour!