J’ai rendez-vous avec mon employeur à 10 heures du mat’. Il me faut une heure pour y aller (et oui… Londres c’est grand !) Le petit bout vient avec moi, 8.45… je vérifie mon sac :
- couches : OK
- lingettes : OK
- sac à couches : OK
- purée : OK
- biberon : OK
- bavette : OK
- jouet : OK
- sucette, sucette … Ooooh non, elle est où ??? Un quart d’heure pour la trouver: je peux le faire, je peux le faire, jeeeee ne la trouve paaaaas…
Bon, ben quand il faut y aller, il faut y aller ! Ça donnerait drôlement mauvaise impression si j’arrivais en retard à mon rendez-vous avec les RH. Dans le genre, mais oui je peux tout assumer. En retard ce matin, moi ? Oui mais là c’était une urgence : je ne trouvais pas sa sucette… Ouai ça le fait pas trop. Bon tant pis, on y va !
Le petit bout a été charmant pendant toute la matinée et jusqu’après le déjeuner mais après son biberon, le drame ! Ben oui, c’est que le petit bout il veut toujours manger plus alors d’habitude je lui donne sa sucette et tadaaah il se tait ( c’est un tétouilleur, un vrai !) Mais là… pas de tétine, du coup on a eut le droit à une jolie sérénade. C’est qu’il a du coffre le petit.
Sans son « bouchon » – comme dirait son grand-père – j’ai pris conscience que le petit bout était accro et en écrivant ces mots, je me rends compte que… Moi aussi je suis un accro de la sucette . Sans moi, le petit bout ne serait jamais devenu dépendant. Oh la, la qu’est-ce que je fais ? Où aller, à qui demander conseil, comment ne pas faire souffrir le petit bout ? Va-t-il avoir des symptômes de manque ???
Bon… je tape « Comment aider bébé à arrêter la sucette » sur google et je tombe sur un article sur doctissimo . Bon, le Pr Jousselme, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la Fondation Vallée a Gentilly m’a rassuré. Je vais y aller mollo, après tout bout de chou n’a pas encore 7 mois mais c’est peut-être à moi de me soigner ? À voir… Sinon trêve de plaisanteries les conseils sont les bienvenus
Au fait, vous voulez connaitre l’ironie de l’histoire ? Si, si il y a un coté ironique – vous savez où elle était la sucette ? Ben dans ma poche de blouson… Et oui ! Depuis que j’ai lu l’alchimiste au lycée, je crois un peu aux signes et là… Je crois que c’était un signe. Bébé et moi on doit se soigner!
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