Trent Reznor & Atticus Ross ‘ The Girl With The Dragon Tattoo

Publié le 26 janvier 2012 par Heepro Music @heepro

Trent Reznor et Atticus Ross se retrouvent une seconde fois pour la bande originale sonore d’un long métrage, après le succès de celle pour The Social Network en 2010.
Cette fois-ci, c’est The Girl With The Dragon Tattoo, le premier volet de Millenium adapté par David Fincher (oui, c’était déjà lui derrière la caméra pour The Social Network).
Si c’est effectivement la seconde collaboration des deux hommes sur un film, leur collaboration effective remonte à plusieurs albums de Nine Inch Nails, les quatre derniers en date, With Teeth, Year Zero, Ghosts I-IV et The Slip.
L’Américain et l’Anglais partage ainsi officiellement l’affiche de leur deux B.O., et se sont vus récompensés d’un Academy Award pour la première. Si la seconde n’aura peut-être pas la même aura (j’insiste sur l’adverbe « peut-être » car, qui sait, ils pourraient rééditer l’exploit), le travail fourni et le résultat obtenu sont tout autant ingénieux et envoûtant.
Résolument dark ou ambient, mais pas pour autant dénué de rythmes, c’est encore une B.O. solide que nous pouvons découvrir. Solide est le meilleur adjectif car il vous faudra pas moins de trois heures pour vous en délecter dans son intégralité ! Cela fait au total trente-neuf pièces différentes, dont une avec la voix des Yeah Yeah Yeahs, à savoir Keren O, sur le morceau d’ouverture : il s’agit en fait d’une reprise de Led Zeppelin du titre « Immigrant song ». Une seconde reprise, en fin de parcours, est une autre reprise de Bryan Ferry par le projet de Reznor et Atticus, How To Destroy Angels (qu’ils forment avec la femme de Trent, Mariqueen Maandig).
Autrement, que de l’instrumental. Pour les moins courageux, sachez qu’une version Six track sampler est disponible gratuitement (comme ce fut déjà le cas avec The Social Network, ou The Slip et Ghosts I en 2008). Comme son nom l’indique, il n’y a que six pièces, soit un près de trente-cinq minutes de musique offerte. Un parfait résumé, qui vous fera, pourquoi pas, aller vers la version trois CDs (mais également disponible en édition six vinyls pour les collectionneurs aux grands fans de Trent Reznor en particulier !).
Mon avis sera celui du sampler, déjà excellent. Certes, mon oreille aguerrie pour l’univers de Reznor et son groupe-projet NIN m’aura aider, de même que mon adoration aussi bien pour les ambiances que pour les sonorités électroniques.

(in heepro.wordpress.com, le 26/01/2012)

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Voir aussi : Pretty Hate Machine