Nostalgie, luxure, érotomanie… soit le tiercé gagnant des thèmes chers au duo canadien Trust, émergeant en plein été 2009. Presque immédiatement hébergé par le label Sacred Bones – n’en finissant plus d’imprimer les goûts et les couleurs – les deux 7″ de Robert Alfons et Maya Postepski, Candy Walls et Bulbform, furent largement éclipsés par l’une des figures de proue de la structure new-yorkaise, Zola Jesus. Maintenant que plus – ou presque – personne n’est dupe quant à la fumisterie jappée par ladite diva, Trust, muni du LP à forte connotation dark wave TRST, toise avec certitudes l’horizon dans la brume de ses synthétiseurs. Si Wesley Eisold (Cold Cave) n’avait pas jeté le bébé avec l’eau du bain, ampoulant ses productions devenues putassières, un erzatz de Gloryhole aurait pu lui bruler les mains. Au-delà de ses qualités intrinsèques, ce n’est rien que pour son titre que ce dernier est ici extrait d’un album aussi homogène qu’abouti, à paraitre le 28 février prochain sur Arts & Crafts.
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