Paris survole le derby

Publié le 03 décembre 2011 par Supra

Le Stade Français a surclassé le Racing-Métro (29-3) dans un derby francilien à sens unique.


La belle série se poursuit. Face au Racing-Métro, le Stade Français a enchaîné une cinquième victoire consécutive toutes compétitions confondues, la troisième en championnat. Un succès qui lui permet de dépasser son adversaire du jour et d'intégrer le Top 6.

Paris en patron


Comme lors de la dernière sortie au Stade de France contre Clermont (37-16), le Stade Français a mis un peu de temps à rentrer dans son match, et ce malgré un essai de Julien Arias logiquement refusé pour un en-avant (2'). Les Parisiens commettaient beaucoup de fautes mais Wisniewski n'en profitait pas pour scorer (8'). Dominateurs en conquête malgré des lancements en touche parfois approximatifs, et plus perforants ballon en main, les hommes de Michael Cheika prenaient peu à peu le jeu à leur compte. Après une pénalité de Julien Dupuy (21'), Pascal Papé inscrivait le premier essai de la rencontre (10-0, 25') après plusieurs temps de jeu dans les 22 du Racing. Quelques minutes plus tard, Felipe Contepomi claquait un drop de près de 40 mètres (30'). Juste avant la pause, Dupuy donnait un peu plus d'ampleur au score grâce à une nouvelle pénalité (16-0, 38'). Sans briller mais avec une attitude de patron, le Stade Français rentrait aux vestiaires avec un avantage mérité.

Des Franciliens trop maladroits


Inoffensifs pendant 40 minutes, Racingmen revenaient sur le terrain avec un tout autre visage. Bien plus conquérants, ils monopolisaient le ballon et ouvraient enfin leur compteur par la botte de Wisniewski (16-3, 52'). Mais malgré l'enchaînement des temps de jeu, le Racing ne parvenait pas à franchir le rideau adverse, la faute à la bonne défense parisienne mais aussi et surtout à la maladresse des hommes de Pierre Berbizier qui multipliaient les en-avants. Sous la pluie, le match tombait dans un faux rythme. Les Parisiens remettaient la main sur l'ogive et poussaient les Franciliens à la faute. Dupuy sorti, Contepomi se chargeait d'aggraver le score (22-3, 70'). A 14 contre 14 après les cartons jaunes reçus par Paul Sackey (72') et Le Roux (73'), Paris enfonçait le clou grâce à Jérôme Fillol qui profitait d'un ballon relâché par Brugnaut à 5 mètres de son en-but pour marquer (29-3). En surclassant le Racing-Métro, le Stade Français a frappé un grand coup sur le Top 14.