Générationnelles se met en Festival Angoulême avec des BD de filles

Publié le 29 janvier 2012 par Generationnelles @generationnelle

Le monde est, à présent, une bande dessinée. Après un numéro de Libération « tout en BD », Générationnelles fait des bulles et pas seulement en recyclant des blagues de la Bande Pas Dessinée.

Alors que Isabelle Pralong et Bastien Vivès sont nommés au Festival Angoulême, la rédaction a lu et aimé deux bandes dessinées sur des filles auxquelles il ne faut pas chercher de noises sur la toile.

Myriam Rak et Lucile Gomez ont enchanté la blogosphère avec leurs petits dessins colorés et cocasses sur la vie des vraies filles. Des filles gourmandes ou avec toujours un problème en tête.  Après les blogs, voilà les livres et des bons !

Avec son personnage favori « Mimi Stinguette », Myriam Rak dessine les malheurs de Mimi. Des ennuis de fille qui passent par son vernis, sa dernière paire de chaussures ou … les garçons. « Mimi Stinguette au naturel », c’est quelques planches avec une héroïne blonde avec des mèches qui vit au quotidien ses petits soucis. Mais des soucis cristallisés en une image pour plus de sourires. Un trait simple, des réflexions comme entre copines et un humour ironique ravageur, voilà la recette de Myriam Rak et de sa Mimi Stinguette.

En face de la parisienne urbaine, les deux filles de Lucile Gomez font office de working girls à l’estomac bien attaché. Serveuses au salon de thé « Vous désirez ? », « Bretzelle et Baba » sont aussi opposées que complices. La longue et fine fille qui fait tourner les têtes et la ronde mais sympathique Baba célibataire depuis … trop d’années auraient tout pour se détester. Et pourtant au milieu des cupcakes et des pâtisseries, les deux filles vont s’apprivoiser et se chercher. Les clients hauts en couleur et leurs comparses Darjeeling et Sorgho ajoutent au premier volume de « vous désirez » des moments totalement délicieux.

Pour un avant goût des dessins de ces deux jeunes filles, un petit coup d’œil au blog de Mimi Stinguette et au blog de Lucile Gomez.

Solène L.

© Myriam Rak et Lucile Gomez