A l'origine de cette décision, la réclamation du propriétaire d'un bâtiment flottant. L'hélice de son embarcadaire aurait été entravée par un chariot jeté au fond du port, entraînant la détérioration du navire. A l'homme qui demandait des indemnités à un hypermarché, la justice a étorqué que seul le client malintentionné en était le "gardien".
Il faut dire que la jurisprudence sur les chariots de supermarché est rare: une décision s'intéresse sur le chariot de supermarché (caddie) au regard du chariot de golf (caddy) [CA Versailles, 15 février 2001, RG n° 1999-3498]; ou de l'explosion d'une bouteille de limonade éclatant avant son dépôt pour le client dans le chariot [CC, 1e chambre civile, 12 juin 1979, pourvoi n° 78-11.408]; ou enfin, il est présenté le chariot de supermarché comme un outil d'extrême facilité d'emploi [CA Versailles, 5 décembre 2003, RG n° 2002-00454].
Sources: Cour de cassation, 2e chambre civile, 13 janvier 2012, pourvoi n° 11-11.047; arrêt attaqué, CA Caen, 10 novembre 2010.