au french cancan, nous répondrons par la carmagnole

Publié le 29 janvier 2012 par Mister Gdec

Sans culottes dansant autour d'un arbre de la liberté (gravure anonyme, 1793 )

Le compagnon de Christine Lagarde avait réservé le restaurant du musée du Quai Branly le week-end dernier pour fêter l’anniversaire de la patronne du FMI. Une soirée décontractée avec des «amis» et des people triés sur le volet : les journalistes Claire Chazal et Marc-Olivier Fogiel, quelques politiques – notamment les ministres Valérie Pécresse, Roselyne Bachelot et Bruno Le Maire. La ministre des Solidarités et celle du Budget ont improvisé un french cancan qui a fait fureur. (source)

Pendant que d ‘autres pleurent, ceux qui nous ont foutu dedans dansent… le French-cancan ! Nous allons devoir les faire chanter, maintenant, pour qu’ils connaissent le prix de nos larmes.  Car vraiment, cette indécence là, yen a marre.

Document 3. Discours prononcé lors de la réouverture de la société populaire de Saint-Étienne, octobre 1793

Les sociétés populaires, tant combattues par les ennemis de la chose publique, sont les colonnes les plus inébranlables de la république ; sentinelles sans cesses vigilantes, elles scrutent sans cesse la conduite des administrations gangrenées et perverses, elles surveillent les gens suspects, elles dénoncent les abus d’une arbitraire autorité, elles font exécuter les lois populaires que l’on jette dans l’oubli et elles ne cessent d’éclairer le peuple sur ses vrais intérêts et sur les pièges de ses ennemis qui veulent le rejeter dans les fers ; elles sont enfin le foyer ardent, où le génie public vient sans cesse puiser une nouvelle chaleur, et retrouve sans cesse une nouvelle énergie.

Archives nationales, W 408 d. 939

Document 4. Le maximum des prix

[Que les prix] des denrées de première nécessité soient fixés sur ceux de l’année 1790. Que les matières premières seront aussi fixées de manière que les profits de l’industrie, les salaires du travail et les bénéfices du commerce qui seront modérés par la loi puissent mettre l’homme industrieux, le cultivateur, le commerçant à portée de se procurer non seulement les choses nécessaires, indispensables à la conversation de leur existence, mais encore tout ce qui peut ajouter à leur jouissance [...]. Que le maximum des fortunes soit fixé ; que le même citoyen ne puisse avoir qu’un atelier, qu’une boutique. [...] La section pense que ces mesures feraient disparaître peu à peu la trop grande inégalité des fortunes.

Déclaration d’une section de sans-culottes, le 2 septembre 1793

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