Un tiers des Français prêts à investir dans les énergies renouvelables

Publié le 30 janvier 2012 par Lenergiedavancer @Fil_energie

Les Français, de plus en plus séduits par les énergies renouvelables ? Une étude de l’Ifop révèle qu’un tiers d’entre eux auraient l’intention de s’équiper en sources de production d’énergie renouvelable individuelles contre un quart en 2011.

Demandé par l’Association Française pour la Qualité d’installation des systèmes à Energie Renouvelable (Qualit’En’R), ce sondage montre l’appétence des Français envers les énergies alternatives.

Selon l’Ifop, 90% des foyers français estiment le sentiment que leur facture énergétique est trop élevée et 84% jugent que le montant de cette facture s’alourdira dans les prochaines années. Cependant, 25% des Français sont de plus en plus intéressés par les énergies renouvelables.

Un tiers des personnes interrogées aurait l’intention de s’équiper en chauffage et/ou électricité d’origine renouvelable contre 1 sur 4 en 2011, le coût de l’énergie (93%), le débat autour du nucléaire (75%) et les politiques publiques (74%) constituant des facteurs déterminants. Les sondés invoquent le respect de l’environnement à 92% et l’indépendance énergétique à 87% comme principales vertus des EnR, mais le prix d’achat (32%) et le fait d’être locataire ou en copropriété (38%) les empêchent, selon eux, de s’équiper.

« Les Français prennent pleinement conscience de l’opportunité que représentent les énergies renouvelables  dans leurs foyers, explique André Joffre, président de Qualit’EnR. Les motivations financières et écologiques sont au centre de leurs préoccupations, marquées par le débat autour du nucléaire, l’après-Fukushima et les réductions des incitations fiscales (coup de rabot sur les crédits d’impôt développement durable, baisse du tarif d’achat de photovoltaïque, ndlr).»

Jusqu’à présent, le bois-énergie est l’énergie renouvelable la plus appréciée des français (29%).

Toutefois, la crise freine considérablement la développement des énergies renouvelables. « Depuis l’éclatement de la crise économique, les préoccupations environnementales ont été reléguées au second plan et les Français ne voient pas les énergies renouvelables comme un levier de croissance mais plutôt comme un fardeau ou un luxe qu’on ne peut se permettre qu’en période de prospérité », indique Frédéric Micheau, directeur des études de l’Ifop