Gyoza Bar, Passage des Panoramas

Publié le 30 janvier 2012 par Chrisos

Gyoza Bar
56 passage des Panoramas, 75002 Paris.
Ouvert le soir seulement, sur place et à emporter.

Un bar à Gyoza? Mouais… Les gyoza, je mange ça en entrée dans les restaurants japonais de la rue Ste Anne. Je n’aurais pas imaginé que l’on pouvait diner uniquement de ça. Ce n’est pas mauvais, mais c’est vite lassant (6€ pour 8 pièces) et je ne suis pas plus fan que ça. En plus ils ne sont pas très bien organisés…

Petit buzz

Ouvert il y a juste une semaine, Adrian Moore, Anne-Laure Pham étaient au repas d’inauguration. Le Fooding y était même avant (drôle de facture, du 18 janvier et sur la photo il n’y a pas d’autres clients au bar)! Fast & Food a suivi, the kitchen around the corner aussi.

On en parle moins, pour l’instant que cette nouvelle vague de burgers à Paris.

Incohérences

Nous trouvant dans le quartier et ayant un peu de temps à occuper avant de diner pour de vrai, nous testons le Gyoza Bar (presqu’ en face de Racines). Déco moderne/sombre toute neuve. Vers 19h30, c’est déjà plein (il y a moins de 20 places assises) et un groupe de cinq attend devant nous. O étant enceinte, l’idéal aurait été de pouvoir s’asseoir. La serveuse/hôtesse/caissière asiatique (japonaise?) nous informe qu’il faut attendre que le groupe de cinq soit casé. Il y a bien deux places au bar qui viennent de se libérer, mais visiblement ce n’est pas pour nous. Soit, nous commandons 8 pièces de gyoza à emporter. Nous réglons les six euros demandés et attendons patiemment (5 minutes annoncées). O s’appuie le long du mur, je tourne le dos à la vitrine donnant sur le Passage des Panoramas. Une jeune femme qui souhaite emporter arrive, hésite (il n’y pourant pas de quoi), attend d’être rejointe pour se décider.

Une jeune blondasse entre, souhaite de la place pour deux, dit que le deuxième arrive… Et paf, elle se voit attribuer les deux mêmes glaces que nous pensions réservées au groupe de cinq… Bizarre, mais nous avons déjà attendu quelques minutes, cela ne devrait pas tarder. On attend encore, et l’on s’aperçoit que, si le grand bar est joli et design, il n’est pas très pratique, puisqu’il oblige à faire tout le tour pour accéder à la réserve…

Odeurs persistantes

En plus, la hotte, bien que design, n’absorbe pas bien les odeurs. Pour dix minutes passées dans le Gyoza Bar, vous repartez avec l’odeur (peu agréable) de graillon nippon incrusté dans vos vêtements et vos cheveux. Nos gyozas sont enfin prêts, ils arrivent dans une jolie boite en kraft épais. Nous sortons enfin. Le groupe de cinq s’en va aussi, après avoir vu encore un nouveau couple se voir attribuer une place, et ils promettent de revenir par deux, une autre fois (ils sont vraiment trop gentils.)

[Faire défiler]

Manger debout avec des baguettes

Nous cherchons un endroit pour ouvrir notre boite à Gyoza. Pas moyen dans le Passage (à moins de squatter les tables d’autres restos/bistrots), nous arrivons donc à la rue des Panoramas. Nous nous armons de nos baguettes et serviettes, et ouvrons la boite. Les huit gyoza sont là, ils sont jolis et ont l’air bons. Mais où est la sauce? Nous cherchons sans trouver. Payer 6€, le même prix qu’en salle, sans pouvoir s’asseoir ni avoir de sauce, c’est vraiment limite! Pas la peine de prendre les gyoza en photo, dans ce cas. Nous mangeons chacun notre quota de gyoza, ce n’est pas mal, assez léger, relativement frais, mais pas de quoi attendre 10 minutes. Heureusement qu’il n’y en avait pas plus que cela, parce que c’est vite lassant et sec, sans sauce). Hop, ça y est, ça c’est fait. Plus besoin de le refaire.

Nous continuons à marcher : tour autour de la Bourse pour aller voir la carte du Moderne (à (re)tester une autre fois). Nous n’arrivons pas à semer l’odeur de cuisine qui imprègne nos manteaux. Cela doit être ça, le deuxième effet gyoza… Plus honnêtement, si le duo du Passage 53 n’était pas derrière le Gyoza bar, ce ne serait qu’une adresse japonaise monomaniaque de plus. Rien de bouleversant ni de vraiment passionnant. Comment dit-on fashion victim en nippon?

Rédigé par chrisos