« Le "coup de la finance", les mensonges, les incohérences et la "méthode Coué" du candidat socialiste ! »

Publié le 31 janvier 2012 par Raoul Sabas

Patong Beach, le 31 janvier 2012

Objet

« Le "coup de la finance", les mensonges, les incohérences et la "méthode Coué" du candidat socialiste ! »

Monsieur Gérard Leclerc

Président de LCPAN

Courriel : g.leclerc@lcpan

  

Monsieur,

J’avais l’intention d’envoyer à François Hollande un nouveau courrier sur le thème mentionné en objet, mais faute d'avoir pu expédier le commentaire rédigé en ligne sur le site de La Chaîne Parlementaire de l'Assemblée nationale, LCPAN, pour dénoncer la déclaration tonitruante de François Hollande contre la finance, je décide de m'adresser à vous en premier, en joignant à cet envoi mes dernières lettres au candidat socialiste, une parmi la vingtaine d’autres en plus de dix ans, mais toujours sans réponse sur le fond jusqu'ici malgré mes gravissimes accusations sans ambiguïté, et je lui transmettrai ensuite la copie de ce courrier.

Dans mon bref commentaire sur Internet, j'avais écrit à peu près ce qui suit :

« Le coup de la finance de François Hollande, c'est une resucée de la mensongère "rupture avec le capitalisme" promise par François Mitterrand lors du Congrès d'Épinay en 1971, dont la France et le monde attendent néanmoins toujours les effets, quarante années plus tard. Et ils patienteront longtemps aussi avant de voir l'avènement de la nouvelle « croyance au miracle » de l'actuel candidat socialiste. »

Après tout, cela fait maintenant plus de deux siècles que les éternels naïfs, cocus et frustrés espèrent que les vendeurs d'illusion et autres marchands de rêve transposent leur Idéal d'égalité, de justice et de liberté dans la réalité quotidienne du monde ! ! !

Ainsi prétendre mettre au pas la finance internationale, alors que la Chine maoïste d'alors spécule également aujourd'hui sur les marchés financiers, c'est en clair "vouloir moraliser le capitalisme", ce qui est une preuve parmi tant d'autres de la "débilité intellectuelle" de l'époque, dont les soi-disant « élites » refusent de débattre, comme je peux le prouver.

En conséquence, leur silence et leur rejet volontaire du véritable débat d’idées témoignent également de la lâcheté et de la malhonnêteté intellectuelles de ces faiseurs d’opinion, tous milieux confondus [Médias, responsables politiques, intelligentsia (prétendus intellectuels ou pseudo-philosophes) et associations moralisatrices à sens unique], ainsi que vous le trouverez amplement étayé, intellectuellement et philosophiquement, dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites.

Toutefois, compte-tenu de l'abondance des documents annexés, où vous trouverez amplement développée mon argumentation dénonçant les mensonges et les croyances au miracle du penser superstitieux sur lesquels ils se fondent, je me borne à souligner ici en quoi il consiste.

Le penser superstitieux humain, longuement analysé dans l'oeuvre du philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), héritier spirituel des plus grands penseurs universels, tant mystiques authentiques, tels Lao-tseu, le Bouddha et le Christ, entre autres, ainsi que vrais philosophes du UN absolu, parmi lesquels Socrate, Platon, Giordano Bruno et Spinoza, consiste à absolutiser fictivement le contenu seulement relatif de notre entendement, en clair à faire passer mensongèrement pour absolu, pour Vérité absolue, les infinies vérités relatives, voire contradictoires, qui s'affrontent dans notre monde.

Ce penser superstitieux s'exprime dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste, ou scientisme, dans la métaphysique idéaliste, ou pseudo-pilosophie spiritualiste des philosopheurs Descartes et Kant notamment, dans l'idéologie, toutes idéologies confondues, et dans le moralisme, tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, dont seule l'inobservation est réellement universelle - sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l'aune du devenir du monde depuis sa promulgation !

A SUIVRE...