Menace d'un nouveau séisme de forte magnitude à Tokyo

Publié le 31 janvier 2012 par Bioaddict @bioaddict

Le cauchemar du 11 mars dernier n'est pas tombé aux oubliettes : un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle de Richter entraînait la formation d'un tsunami d'une violence inouïe et une catastrophe nucléaire comparable à celle de Tchernobyl. Un scénario qui pourrait se reproduire dans les quatre prochaines années selon les scientifiques japonais.  

Gouvernement et Université de Tokyo : 2 versions différentes

D'après une étude d'experts de l'Université de Tokyo, la capitale japonaise risque d'être frappée par un séisme de magnitude 7 au cours des quatre prochaines années avec une probabilité de 70%.

D'après les estimations de l'agence météorologique japonaise, l'activité sismique dans la région de Kanto, où se trouve la capitale, a été multipliée par cinq depuis la catastrophe survenue en mars dernier qui a considérablement redistribué les contrainte tectonique sur les faille de la région.

De son côté, le gouvernement est moins alarmiste, établissant une même probabilité de 70% dans un délai de trente ans. Les universitaires ont établi leur estimation en prenant en compte la hausse de l'activité sismique depuis le tremblement de terre du 11 mars, de magnitude 9, record dans l'histoire de l'archipel, qui a fait 23.000 morts et disparus et déclenché un tsunami dévastateur. Le gouvernement lui, se fonde sur des données plus anciennes.

Les séismes ont "quintuplé" depuis Fukushima

D'après lui, un séisme de magnitude 7,3 centré sous le nord de la baie de Tokyo ferait environ 11 000 victimes et détruirait 850 000 bâtiments. On compte 13 millions d'habitants à Tokyo et environ 38 millions dans l'ensemble de l'agglomération. Les chercheurs de l'Université de Tokyo estiment qu'il est impossible de se livrer à de telles estimations.

Le nombre de séismes dans l'agglomération tokyoïte a quintuplé depuis la catastrophe du 11 mars, note l'équipe de chercheurs, à partir des chiffres de l'Agence météorologique. En effet, le Japon, situé au confluent de quatre plaques tectoniques, enregistre chaque année sur son territoire plus de 20 % des séismes les plus violents recensés sur la planète. La vaste conurbation de Tokyo, où vivent près de 35 millions de personnes, se trouve en un des points considérés comme les plus dangereux.

On imagine bien quelles seraient les conséquences d'un nouveau séisme de forte intensité si le gouvernement japonais ne se décide pas à sortir du nucléaire dans les plus brefs délais.
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