Cable Comedies (#1-5)

Publié le 31 janvier 2012 par Shoone


Web Therapy 1.09 Whistle While You Work

   

Un peu chiant comme épisode. Le problème vient principalement du fait que Fiona n’est jamais mise en difficulté… ou alors que très brièvement. Du coup, ses échanges internet sont forcément moins drôles, le comique étant en général issu de l’humiliation du personnage. Heureusement, l’épisode n’est pas non plus totalement dénué d’humour, grâce à Steven Webber qui s’est rattrapé depuis l’épisode précédent et assez marrant en PDG assigné à résidence perdant son calme. Il faut néanmoins attendre le deuxième dialogue pour que la situation dégénère de cette façon. J’aurais sinon apprécié en savoir plus sur la séparation de Fiona et Kip mais apparemment l’intrigue est laissée en stand-by, juste mentionnée dans l’ennuyeux échange de Fiona avec son nouvel assistant.

Web Therapy 1.10 Strange Bedfellows (Season /Series/ Finale)

  

Tout simplement le meilleur épisode de la saison. Il fait une remarquable utilisation des intrigues autour de l’homosexualité supposée du mari de Fiona et de la publication de son livre comme ressort comique avec à la clé de jolis retournements de situation. En bonus, Alan Cumming nous fait l’honneur de sa présence et vient former avec Lisa Kudrow un duo dont l’alchimie fonctionne à la perfection. Le triangle amoureux constitué en fin d’épisode avec le retour de Kip peut sembler un peu précipité mais grâce au talent des acteurs, il apparaît finalement assez naturel et source d’excellents gags. Au milieu de tout ça, l’égocentrisme et la superficialité de Fiona sont à nouveau poussés à leur extrême et permette au personnage de retrouver son charme comique. Bref, l’humour était au rendez-vous quasiment du début à la fin. Quel dommage tout de même qu’il ait fallu attendre jusque là pour un tel épisode.


Wilfred 1.11 Doubt

On a connu plus drôle mais en même temps, cet épisode n’avait pas pour but principal de l’être. Son thème, c’était le doute et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est on ne peut mieux traité. Tout est fait pour remettre en cause la véritable nature de Wilfred et le sens de sa présence dans la vie de Ryan, notamment grâce à l’introduction d’un autre personnage capable de voir Wilfred. Ça va même plutôt loin, mettant en place un suspense presque digne d’un thriller psychologique. Dans le même temps, la série n’oublie pas de détendre l’atmosphère et de ne pas se prendre trop sérieux non plus. Pour cela, les quelques gags canins plutôt efficaces et son autodérision sur les mystères entourant le personnage de Wilfred, lui ont été très utiles.

Wilfred 1.12 Sacrifice

 

Pour le rire, il fallait encore une fois se tourner vers les détournements d’habitudes canines avec Wilfred. Les scénaristes se montrent toujours assez inventifs de ce côté-là, pourvu que ça dure. Le coup de la « cuvette alcool » m’a bien fait rire notamment. Le jeu de Jason Gann contribue aussi largement à l’efficacité de ces gags. Etonnamment, il y avait également de quoi rire avec Jenna et sa prise accidentelle de drogue. Ce n’était pas très élaboré mais son délire en plein JT m’ont fait marrer. Touchant de voir sinon l’attention que Wilfred lui porte. C’était même drôle de voir ces attitudes protectrices ou consolatrices des chiens matérialisées de façon humaine. En dehors de ça, Jenna est quand même venu un peu compliquer les choses. A cause d’elle, Ryan ne peut finalement pas s’échapper en Italie avec la belle inconnue qu’il rencontre. Alors il était peut-être un peu prévisible qu’il ne s’en irait pas mais je ne peux m’empêcher d’être déçu. De fait, la rencontre des deux personnages avait son charme, un petit côté carpe diem et surtout, Ryan développe avec la belle Cinza en à peine quelques minutes trois fois plus d’alchimie qu’avec Jenna. Ça fait un peu perdre en crédibilité son choix de rester auprès de Jenna. Alors si vraiment on veut construire une intrigue entre eux, il serait peut-être temps de les laisser se croiser un peu plus que deux ou trois fois tous les deux épisodes.

Wilfred 1.13 Identity (Season Finale)

Je ne m’attendais pas à me retrouver devant un tel cliffhanger en regardant une comédie. J’apprécie toujours la « feuilletonnisation » de la série, mais dans le cas présent, je ne vois pas bien l’intérêt de l’intrigue proposée. Surtout à ce moment précis. A quoi bon introduire un doute sur l’existence de Wilfred puisque si vraiment il n’existait pas, il n’y aurait plus de série? Ce détail mis à part, l’épisode fonctionne plutôt bien. Les tentatives de Ryan de trouver une raison à la présence de Wilfred restent avant tout prétextes à l’humour et permettent à la série d’avoir un peu de recul sur elle-même. Et par la même occasion, une hilarante référence à Lost. Il y avait également matière à pouvoir se marrer devant le changement de personnalité de Ryan qui vient semer un bazar monstrueux dans la vie de son entourage. Mais s’arrêter là aurait été trop simple, ont rend donc le tout encore plus drôle en faisant se retourner contre Ryan ses manipulations. A partir de là, on se retrouve aussi dans quelque chose de plus dramatique, mais cette fois, le juste équilibre est trouvé. La scène où Ryan demande de l’aide à un Wilfred souffrant, qui s’est sacrifié pour lui, est d’ailleurs ni trop légère, ni trop sombre. Touchante et amusante, juste comme il faut, illustrant l’amitié qui s’est construite entre les personnages. Tout le mérite revient bien sûr à Elijah Wood et Jason Gann, formidable duo comique qui aura réussit à rendre le jeu de chat et souris de Wilfred et Ryan très attachant. Et malgré la fin douteuse de l’épisode, je dois dire que j’ai déjà hâte de les retrouver.