Les affaires sérieuses débutent pour les Girondins

Publié le 02 février 2012 par Bordeaux7

Les Girondins débutent ce week-end contre Toulouse (demain à 21h à Chaban-Delmas) un terrible mois de février, accompagné tout naturellement d’une énorme excitation de voir si cette équipe peut enfin titiller les grands du championnat, elle qui n’a jamais remporté une rencontre face à une formation du Top 10.

Dans l’ordre de ce copieux menu  : réception de Toulouse donc, déplacement à Lyon (Coupe de France) et Lille, de nouveau Lyon à Chaban-Delmas cette fois-ci, avant de se rendre à Montpellier... N’en jetez plus, la coupe est pleine ! « C’est jouissif de jouer contre des grosses équipes », s’enthousiasme Benoît Trémoulinas. « Si on passe bien le mois de février, ça peut être intéressant », promet Francis Gillot. Avant d’envisager un printemps chaud et ensoleillé, il faudra tout d’abord s’imposer dans le derby de la Garonne demain à Chaban-Delmas. Les images du match aller (défaite 3-2 après avoir mené 2 à 0) restent encore présentes dans les têtes bordelaises. « C’est un souvenir douloureux, un scénario cruel sur la fin. Ce match-là nous avait fait mal », résume l’entraîneur bordelais. S’en étaient suivies 5 rencontres sans la moindre victoire... Demain, les circonstances seront différentes, Bordeaux n’ayant perdu que 3 rencontres sur les quatre derniers mois. Toulouse dispose de 7 points d’avance sur son voisin bordelais mais n’a gagné qu’une seule rencontre sur ses 5 derniers matches. Pour les Girondins, la manière n’a pourtant pas été toujours flamboyante. « Évidemment que l’on pourrait faire beaucoup mieux, remarque Francis Gillot, mais ma première inspiration, c’est de gagner les matches ». Pour cela, il faudra surmonter la difficulté toulousaine, une équipe connue pour sa dimension athlétique. « On va souffrir sur les coups de pied arrêtés », estime-t-il. Dans ce domaine, Lamine Sané, de retour de la Coupe d’Afrique des Nations, pourrait être une aide salvatrice si sa douleur au tendon le laissait tranquille. Sorti à Évian « par précaution », Marc Planus fera partie d’un groupe bordelais qui, par ailleurs, n’a aucun suspendu à déplorer. Un avantage supplémentaire pour Francis Gillot qui interprète cette rencontre comme un «tournant». « Si on ne gagne pas samedi, ça sera ensuite difficile de revenir sur eux ».• NB

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