Quand Genève devient la Sibérie!

Par Haykel

Ce n’est pas une plaisanterie. Un petit tour autour de la rade pour connaitre la vraie signification de l’adjectif froid et me voilà avec tous les symptômes d’une hypothermie. Et ça ne plaisante pas! En plus, mains gelées, lèvres gercées, habits mouillés, appareil photo presque hors d’usage. Une sortie dangereuse. Lors de ma ballade quelques toqués de la photo ont croisé mon chemin plus au moins dans le même état que moi.
Aux bains des Pâquis, des promeneurs dont le nombre n’excède pas les doigts d’une seule main admirent le paysage glacial façonné par la nature. Le restaurant ainsi que la Buvette sont fermés pour cause de météo et du froid polaire indique une pancarte alors qu’une affiche invite les visiteurs à la vigilance en raison du verglas. Des oiseaux profitent d’un rayon de soleil mais aussi de la chaleur qui se dégage du poêle du restaurant pour s’agglutiner autour d’une vitre. Un peu plus loin une embarcation est entièrement “verglacée”.
Le transport en mouette est maintenu entre les Pâquis, Molard et le Quai Gustave-Ador. Du côté du Jet d’eau l’illustre attraction de la rive gauche ne fonctionne pas, comme hier d’ailleurs! Des vagues spectaculaires font leur apparition pas loin de la jetée au grand plaisir des photographes. Sur le chemin du retour je commence à retrouver progressivement l’usage de mes doigts. Je m’arrête à un bistrot. Le goût de cette soupe à l’oignons que j’ai ingurgité en un seul trait n’a pas d’égale. Voilà pour le compte-rendu, place aux photos:

D'autres photos ici La bise en 2010 et ici Et demain est un autre jour!