Critiques Séries : House of Lies. Saison 1. Episode 5.

Publié le 06 février 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

House of Lies // Saison 1. Episode 5. Utah.


Ah oui, je vous ai pas dit ? Si j'ai encore le courage de regarder cette série c'est uniquement pour le joli minois de Kristen Ben, pas plus. Je pense qu'il ne faut pas abuser. House of Lies c'est ennuyeux à mourir, c'est parfois drôle mais vraiment il faut décoder l'humour (en cinq épisode une seule scène m'a vraiment fait rire, il s'agit de la parodie de Clooney mais bon). Je suis méchant je le sais, mais pourtant je suis de bonne humeur car cet épisode, avec une petite mise en scène de Kristen Bell et de son personnage tapisserie depuis le début de la série prennent un peu plus d'importance. Et ça, cela me permet de voir la vie un peu plus rose. Depuis cinq épisodes la série cabotine et tente de trouver ce qu'elle pourrait faire de mieux. J'ai beaucoup de mal avec Marty maintenant alors que c'était un personnage que je trouvais cool dans le pilote. Le soucis c'est que le scénario ne fait clairement rien pour que l'on aime Don Cheadle. Ce côté imbus de lui même m'a chauffé pendant deux épisodes déjà, et dans cet épisode, vu que sa présence se fait mon ressentir c'était plus intéressant.
House of Lies est une série construite de façon hasardeuse. Même si c'est une série procédurale, il n'y a pas à tergiverser sur ce sujet, elle a bien du mal à savoir si c'est une comédie ou un drama. La série jongle entre les deux genre de façon très peu subtile et cela rend le propos très lourd par moment. Sans compter que passer d'un genre à un autre de façon aussi peu clair ne permet pas de passer le bon temps que j'aurais aimé passé devant. La série est également confuse sur l'historie qu'elle veut raconter. La famille de Marty semble avoir une importance dans la série mais elle ne parvient pas du tout à rendre le propos encore plus passionnant que le cas de la semaine. Alors qu'un développement personnage devrait être intéressant, ici tout manque à le rendre. C'est pourquoi l'épisode va se concentrer sur Jennie. Le PDG de l'entreprise dans laquelle ils vont se rendre semble raciste et Marty ne veut pas faire capoter cette affaire et il va donc tout faire pour qu'on prenne l'équipe au sérieux.
Pendant ce temps, Clyde s'amuse avec une Mormone vierge. Et l'histoire est arrivée à me faire rire avec un délire scato alors c'est vous dire le niveau de la série. Mais Ben Schwartz est un acteur fun, et il est tellement sous utilisé dans la série. La chute de l'histoire reste donc le seul intérêt de l'épisode. Et d'ailleurs, je suis dégoûté du maïs à vie. Merci House of Lies. Quant à l'intrigue autour de Roscoe, c'était quand même vraiment ennuyeux. Je veux pas dire mais j'ai déjà vu plus passionnant dans cette série. Bref, au final, on se retrouve avec un épisode entre deux bouts de gras. Le mieux est bon et consommable, le reste est plus que décevant et ennuyeux. Voire pas drôle pour un sou et Marty est devenu le personnage le plue exécrable de la série alors qu'au début, c'était le plus intéressant. La déception, bien que grande je reste persuadé du potentiel de la série si seulement elle arrivait à fixer ses personnages et surtout à mettre plus en avant Jennie (je suis TRÈS subjectif sur ce dernier point).
Note : 6/10. En bref, une série qui manque toujours d'un supplément d'âme. C'est trop lisse.