L'histoire: Après une énième bourde, Martin Riggs et Roger Murtaugh se retrouvent à la circulation. Mais après le meurtre d'un suspect par un flic corrompu, ils reviennent à leur grade, accompagnés de Lorna Cole, inspectrice...
La critique d'Alice In Oliver:
Suite de la saga L'Arme Fatale avec un troisième chapitre, toujours signé par Richard Donner en 1992.
L'Arme Fatale 3 réunit évidemment le duo de choc de service, à savoir mel Gibson et Danny Glover, mais également Rene Russo, Joe Pesci, Stuart Wilson et Traci Wolfe. Dans ce troisième opus, Richard Donner a pour ambition d'inverser la tendance.
Alors que Martin Riggs (Mel Gibson) semble avoir abandonné ses idées suicidaires et se racheter une conduite, son coéquipier, Roger Murtaugh (Danny Glover) sombre dans la dépression et l'alcoolisme suite à une bavure policière.
Murtaugh n'est plus qu'à quelques semaines de la retraite. En même temps, c'est le cas depuis le premier épisode de la saga.
Dans cette nouvelle aventure, Riggs et Murtaugh doivent enquêter sur un traffic d'armes. Pour cela, ils sont accompagnés par un indic, Leo Getz (Joe Pesci) plus agaçant et logorrhéique que jamais.
L'Arme Fatale 3 prend les allures d'une comédie familiale pour abandonner peu à peu le côté policier. Richard Donner se concentre davantage sur la vie de ses protagonistes principaux. Seul souci, Martin Riggs devient de plus en plus pâlichon et inintéressant. Cette fois-ci, nos as de la gâchette rencontre une nouvelle donzelle, Lorna Cole (Rene Russo), avec qui il file le parfait amour.
Au final, l'enquête menée par Riggs et Murtaugh passe au second plan pour privilégier la psychologie de ses deux héros principaux.
Toutefois, on est tenté de dire "on s'en fout", d'autant plus que Joe Pesci délivre un numéro comique des plus insupportables.
Ensuite, l'histoire d'amour entre Martin Riggs et Lorna Cole est franchement indigente.
L'Arme Fatale 3 est donc l'épisode qui annonce la fin d'une saga en perte de vitesse. Certes, le film est plutôt rythmé et se suit avec un ennui poli.
Pourtant, le coeur n'y est plus. Pas vraiment un navet mais pas loin ! En sachant que le chapitre suivant sombrera définitivement dans la médiocrité.
Note: 07.5/20