alors... écailles cténoïdes ou écailles cycloïdes ?

Publié le 22 février 2012 par Anh2

Une nouvelle espèce arrivée aux Quat'Sardines: le poisson miroir réalisé par la mosaïste Sylvie Moiso installée à Concarneau. Seul ou en banc monté en mobile, il déjoue les éléments résiste au vent et à la pluie et scintille au moindre rayon lumineux. Sachez qu'une variété de carpe porte également la distinction de "Miroir" pour ses écailles miroitantes. 

Les écailles de poisson ont un effet protecteur et hydrodynamique, elles empêchent les turbulence de l'eau le long du corp et favorisent son écoulement grâce au mucus qui s'y dépose, leur chevauchement est également une protection contre les parasites. Les premières écailles apparaissent à l'état larvaire du poisson au niveau de la queue puis se développent vers la tête. Elles grandissent en même temps que l'animal et demeurent constantes en nombres, des stries ou circulis se superposent en cours d'accroissement, des marques annulus se forment aux cycles saisonniers; leur étude permet de définir l'âge la biologie et l'état environnemental de l'espèce. 

Chez les poissons cartilagineux (raies, requins), les écailles sont placoïdes de la forme d'une dent aplatie qui perce l'epiderme, ce qui donne au toucher la sensation d'un papier de verre. La peau du requin utilisée en ornement est tannée, on l'appelle alors galuchat.

Chez les poisson osseux, les Téléostéens, les écailles sont élasmoïdes telles de petites plaques transparentes superposées. Elles peuvent être cténoïdes avec de petites excroissances rugeuses ou cycloïdes c'est à dire rondes plus molles.

Ecaille cténoïde de rascasse - Ecailles cycloïde de Barbus

(photo extraite du site de Giuseppe Mazza, photographe-journaliste scientifique)

et la sardine écaillée dans tout cela ?...