Haute-Politique, bas instincts

Publié le 23 février 2012 par La Bienveillante @Ema_Dellorto

Ce n'était pas en raison d'accointances nationales-socialistes que, s'il m'était demandé à quel créateur de mode Sarkozy pouvait être assimilé me venait à l'esprit Galliano.

Je ne pouvais toutefois exclure l'influence d'une similitude physique entre les deux sur ce résultat de ma pensée.

Elle m'était évidente.

L'un comme l'autre sont "turbulents", iconoclastes au mieux, le furent dès leur entrée en scène, dès les premiers défilés, tel cet "Afghanistan Repudiates Western Ideals"...

... ou dès les premières déclarations du candidat :

 "J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupé ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable”.

Derrière de louables intentions, lorsque Galliano avec son défilé "Clochards" voulait rendre hommage "à l'ingéniosité que déploient les déshérités pour se vêtir" ou lorsque Sarkozy se piquait d'une politique visant à faire gagner plus ceux qui travailleraient plus, se dissimulait un mépris du peuple.

SDF, ouvriers ou chômeurs n'y gagneraient rien.

L'hypocrisie leur est également en partage, Galliano lors de sa collection de 2006 portée par des nains et des géants, des gros et des minces, jeunes et vieux où il revendique "le droit à la mode pour tous", une fois, quand Sarkozy promet sécurité, sécurité, sécurité, tout le temps, mais s'agite en vain.

Embellir les femmes, présider au destin national ?

L'outrance, leur style.

Puis, tout cela a eu une fin.

John a disparu.

Manque-t-il ?

La mode s'est passée du créateur superstar et omniprésent qui urinait sur les pistes de danse des night-clubs, comme s'il n'avait pas tant existé.

Puisse la France être aussi raisonnable.

Passons à...

Hum, à quel styliste Hollande vous fait-il penser ?

Moi, je sais.