genre: horreur
année: 2002
durée: 1h25
l'histoire: Un avion cargo américain est abattu par des rebelles au-dessus de la Tchétchénie. A l'intérieur, se trouve un serpent génétiquement modifié. C'est aussi le tueur parfait. Des groupes d'élite russes et américains se lancent à sa poursuite
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, il faut croire que le premier Python a marché dans les bacs à dvd et dans les vidéos clubs, puisqu'une suite est portée, donc, Python 2, réalisé par L.A. McConnell en 2002. Mais cette fois-ci, plus de Casper Van Dien ni de Robert Englund à l'horizon. En même temps, les deux acteurs ont été bouffés par le serpent de service dans le premier opus. Visiblement, L.A McConnell a pour ambition de signer à la fois un gros film d'action et d'horreur.
L'intoduction de Python 2 a le mérite de présenter les hostilités. Des soldats ont pour mission de capturer un serpent gigantesque.
Cependant, la mission ne sera pas aisée. Le crotale pèse plus de 12 tonnes et mesure 26 mètres de long. Il s'agit d'un monstre qui a subi des modifications génétiques. L'armée américaine aimerait donc récupérer la créature.
Les soldats accomplissent leur mission avec succès. Le serpent est alors transporté dans un avion. Hélas, l'appareil est abattu et se crashe dans une forêt.
Le serpent géant est donc en liberté. Désormais, soldats américains et russes vont devoir s'allier pour le récupérer.
Vous l'avez donc compris: le scénario de Python 2 est de facture classique.
Certes, cette suite est suffisamment nerveuse pour se suivre avec un ennui poli. Malheureusement, les effets spéciaux sont toujours aussi médiocres.
Encore une fois, le serpent est très mal réalisé. Chacune de ses apparitions déclenche systématiquement quelques petits fous-rires.
Ensuite, les acteurs sont unanimement mauvais.
Finalement, on finirait presque par regretter les absences de Casper van Dien et Robert Englund. Enfin, les personnages en présence sont totalement inintéressants. Entre les soldats russes qui ont un accent à coucher dehors et quelques héros américains sans aucun charisme, Python 2 se révèle finalement plus laborieux que son prédécesseur. D'ailleurs, cette suite fait figure de navet là où le premier pouvait au moins se targuer d'appartenir aux nanars sympathiques.
Note: 02/20
Note naveteuse: 16/20