Harpies

Publié le 27 février 2012 par Olivier Walmacq

Genre: fantastique
durée: 1h25
année: 2008

L'histoire: Gardien de nuit au Museum d'Histoire Naturelle de New York, Jason se retrouve face à un commando venu s'emparer d'un mystérieux calice. Au cours de l'affrontement, Jason est projeté dans le passé. Perdu dans une époque terrorisée par des créatures ailées, Jason est reçu comme l'Elu venu sauver le monde des sanguinaires Harpies.

La critique d'Alice In Oliver:

Mais qu'est devenu Stephen Baldwin ? Réponse: pas grand chose ! Depuis déjà quelques années, l'acteur aux yeux de braise semble avoir définitivement sombré dans les séries B sans le sou. D'ailleurs, on a pu le voir récemment dans Shark in Venice.
Stephen Baldwin revient dans une nouvelle production bas de gamme, Harpies (rien à voir avec Harpic, le produit pour W.C.), réalisé par Josh Becker en 2008.


Encore une fois, le scénario est de facture classique et vient clairement renifler du côté d'Evil Dead 3. Là aussi, un homme sans histoire, Jason (donc, Stephen Baldwin) se retrouve propulsé au Moyen-Âge.
Une fois sur place, Jason n'est même pas surpris de se retrouver très loin dans le passé. Toutefois, dès son arrivée, Jason parvient à tuer une harpie, un être mi-femme mi-montre ailé.

Jason est alors considéré comme l'Elu, le sauveur du monde, celui qui va libérer les peuples d'un destin funeste, et plus précisément des harpies.
Encore une fois, le scénario n'est pas nouveau et n'est qu'un resucé d'Evil Dead 3. Pourtant, la catastrophe ne s'arrête pas là.
Au niveau de la réalisation, Harpies ressemble davantage à un épisode de Xéna la guerrière.


Ensuite, les effets spéciaux et numériques sont à se pisser dessus ! Les créatures ailées apparaissent souvent, très souvent... Et ce, pour notre plus grnd bonheur !
Chaque apparition des monstres déclenche systématiquement un éclat de fous-rires ! Mal torché, mal réalisé, Harpies doit donc composer avec un budget limité à coup d'images de synthèse, sorties tout droit d'une mauvaise Playstation (première version).


Quant à Stephen Baldwin, il fait ce qu'il peut... En gros, il ne fait pas grand chose ! Le pauvre, on aurait presque pitié pour lui !
En même temps, l'acteur est desservi par un personnage ringard et totalement inintéressant. N'est pas Bruce Campbell qui veut.
Enfin, l'ambiance moyenâgeuse est totalement foireuse, la réalisation multipliant les erreurs de montage et les décors en carton-pâte.
Bref, du très gros nanar, tellement grossier et débile qu'il en devient étrangement génial !

Note: 0/20
Note nanardeuse: 17/20