Mots à maux...

Publié le 28 février 2012 par Lawrence Desrosiers
Agence France-PressePort-au-Prince

La justice haïtienne a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'ex-président Jean-Bertrand Aristide et d'anciens dignitaires de son régime pour trafic de drogue et d'autres infractions graves, a indiqué lundi à l'AFP un avocat proche de M. Aristide.


« Le dossier inculpant l'ancien président Aristide a été déposé par le commissaire du gouvernement au cabinet d'un juge d'instruction afin d'ouvrir une enquête », a déclaré Me Newton Saint-Juste.


Outre l'accusation de trafic de drogue, M. Aristide est poursuivi pour soustraction de deniers publics, forfaiture et concussion.


Ce qui me turlupine dans le texte tiré de cet article, que je vous ai mis en partie, ce sont les mots employés pour accuser Jean-Bertrand Aristide de tous ces maux. Une vérification sémantique nous éclairera plus.
Trafic de drogue, ça on connaît.
Soustraction de denier publics, ça aussi on connaît. C'est voler l'argent du peuple. Comment a-t-il fait pour subtiliser de l'argent à un peuple si pauvre? Je m'éloigne, là n'est pas la question.
Forfaiture. Oups! Ça, je ne connais pas. Selon le dictionnaire Antidote, voici la définition de ce beau mot. Nom féminin. [FÉODALITÉ] Violation au serment de foi et hommage, trahison du vassal à l'endroit de son seigneur. [Soutenu] Défaut de loyauté. La forfaiture d'un ami. [DROIT] Crime commis par un fonctionnaire se rendant coupable de certaines fautes graves dans l'exercice de ses fonctions. Être accusé de forfaiture.
Concussion. Oups encore! Décidément, le Jean-Bertand, il a de l'originalité dans ses choix criminels. Voici donc la définition de ce mot, toujours selon Antidote. Nom féminin. Perception illicite de sommes indues dans l'exercice d'une fonction publique. Ça ressemble étrangement à Soustraction de denier publics, mais bon.
On en apprend tous les jours…
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