Un amour de coccinelle

Publié le 29 février 2012 par Olivier Walmacq

Jim Douglas est un pilote sans voiture et surtout sans argent. Par hasard, il tombe sur Choupette, une Coccinelle de 1963 qui va lui changer la vie...

La critique automobile de Borat

Dans toutes les films des studios Disney produits au XXème siècle, la saga des Coccinelles tient une grande part.
Composé de cinq films et d'un téléfilm (avec Bruce Campbell, probablement fauché à ce moment-là), cette saga s'avère assez inégale.
Si les trois premiers films sont vraiment regardables, les derniers sont pour le moins naveteux. La palme revenant probablement à La Coccinelle à Mexico dont je ne me souviens quasiment plus, tellement il était bien !
A l'origine, Un amour de Coccinelle n'était qu'une suggestion de l'acteur Dean Jones, qui avait joué dans des productions Disney peu avant la mort d'un des plus grands magnats du dessin-animé. Petit à petit, cela est devenu le film à succès que nous connaissons et engendrant un véritable culte envers les Coccinelles de 1963.
Pas de doute que Wolkswagen a été content de la publicité.

Le film est déjà entre de bonnes mains étant donné que c'est Robert Stevenson qui réalise, soit le réalisateur de Mary Poppins et plus tard de mon Disney de chevet, je veux bien sûr parler de L'apprentie sorcière.
Bref, une valeur sûre. Outre Jones que j'ai déjà cité, on retrouve un autre habitué de Disney et de Stevenson, David Tomlinson (que je ne présente plus), Michele Lee, Buddy Hackett, Benson Fong et Joe Flynn.
Jim Douglas incarné par Jones est le coureur looser desespérant de trouver une nouvelle voiture. Arrive alors Choupette, une Coccinelle qui est un personnage à part entière. Ce n'est pas la simple voiture que pilote le héros.
Elle est l'héroïne et son comportement peut varier selon ses humeurs. Tantôt agressive, tantôt normale, on ne sait jamais comment elle va réagir.

Mais face à Tomlinson, il n'y a pas d'échappatoire. N'ayant aucun respect pour les voitures qui ne sont pas de son luxe, le concessionaire devra faire face plus d'une fois à cette voiture qu'il a autrefois diabolisé.
Ce qui donne quelques séquences hilarantes où il se prend de l'essence dans la gueule ou sur les pieds ou quand elle l'enferme sous le capot donnant lieu à un passage surréaliste et fendard. L'acteur est impayable en méchant tricheur, tellement cupide qu'il en devient attachant. Que dire également du passage avec l'ours qui s'avère pour le moins tordant. Jones se révèle intéressant également.
C'est un coureur à la ramasse se sentant pousser des ailes grâce à Choupette. Mais c'est aussi quelqu'un d'arrogant ne comprenant pas bien les sentiments de sa voiture. On retiendra également les mémorables séquences de courses et particulièrement nombreuses.

Un mémorable premier volet avec des personnages intéressants et de belles courses.

Note: 16/20