A minuit, les chiens cessent d'aboyer (Michaël Moslonka)

Par Capricorne
Le capitaine David Blacke est un flic usé et solitaire. A son aversion pour le monde qui l'entoure, s'ajoute une persécution insidieuse : toutes les nuits, des aboiements ne cessent de lui pourrir l'existence. Quant au lieutenant Amélie Laribi, courageuse et volontaire, son souci de justice n'a d'égal que l'engagement - quasi exlusif - qu'elle voue à son métier. Lorsque Dylan Druelles, un jeune désoeuvré proche de l'extrême droite, est assassiné dans des conditions sordides, les deux flics vont devoir unir leurs efforts pour faire éclater la vérité.  Michaël Moslonka nous plonge dans un univers sombre, où la dimension sociale est présente à chaque page. De plus, la confrontation de ces deux flics antagonistes procure à ce roman un suspense savamment orchestré, où se mêlent la dérive de l'un et l'enthousiasme de l'autre. Si l'intrigue est habilement menée et réaliste, la patience est de mise pour en connaître le dénouement. A moins de lire ce polar d'une seule traite !