Quelque 3.000 chefs de tribus et de milices ont organisé mardi un rassemblement à Benghazi. Ils y ont déclaré qu’ils allaient gérer la région qui s’étend de Syrte dans le centre de la Libye jusqu’à la frontière orientale avec l’Egypte. Les dirigeants ont précisé qu’ils mettraient sur pied leur propres forces de police et leurs propres tribunaux, confiant les affaires étrangères et militaires au Conseil national de transition.
Le Conseil national de transition s’est opposé à l’initiative de Benghazi, faisant valoir qu’elle va diviser le pays. Des élections parlementaires sont prévues en Libye en juin avant de rédiger une Constitution.