Dominique Antoine évoque ses "espérances déçues" en matière d'éducation et annonce qu'il votera pour Hollande.
Chez les conseillers présidentiels, c'est "la mêlée des conservateurs, des libéraux et des budgétaires" qui a généré cette politique et "tous méconnaissaient la réalité concrète du métier de
professeur, les conditions d'exercice dans les quartiers sensibles, les impasses de l'orientation pour les élèves peu doués ou défavorisés socialement". "Au fond, ils idéalisaient l'éducation
nationale, mais ne l'aimaient pas, car elle votait mal et leur faisait peur. Et ils convenaient, à la suite du chef de l'État lui-même, que les priorités étaient ailleurs", a aussi écrit
Dominique Antoine.
Pour lui, le candidat PS à la présidentielle, qui a promis 60 000 créations de postes, fera de l'éducation "une priorité nationale" et "rappelle régulièrement que, dans notre pays, l'histoire de
la République se confond avec l'histoire de l'école". Avant l'Élysée, Dominique Antoine fut notamment en 2002 directeur de cabinet du ministre délégué à l'Enseignement scolaire Xavier Darcos.
Source : Le Point