Ni diable, ni Bon Dieu…

Publié le 08 mars 2012 par Véronique Anger-De Friberg @angerdefriberg

(ParVéronique Anger-de Friberg. mars 2012)L’académicien des Sciences Gérard Férey est le chimistefrançais le plus cité[1] dans le monde, après le prixNobel de chimie Jean-Marie Lehn. Sestravaux sur la séquestration massive du CO2ont été récompensés par des récompenses prestigieuses, dont le prix ENI2009 de l’environnement. En 2010, il a reçu la plusimportante des distinctions scientifiques françaises1, laMédaille d'or du CNRS pour l’ensemble de sa carrière.Décrit comme un « architecte de la matière »,Gérard Férey a percé les mystères des « solides poreux hybrides » et mis aupoint des procédés prodigieux (au sens propre du terme) dont certainesapplications pourraient révolutionner les domaines de l’énergie, de la santé etde l'environnement.
Que dechemin parcouru par cet homme issu d’un milieu modeste de la Manche ! Aujourd’huiphysico-chimiste des solides et des matériaux derenommée internationale, Gérard Férey a débuté sa carrière comme instituteur del’école primaire. Après trois ans d’enseignement, il reprend ses études àl’université de Caen, où il obtient un doctorat de 3ème cycle enchimie. Diplôme en poche, il rejoint alors l’université du Mans (dont ildeviendra plus tard le vice-président recherche) et crée le Département Chimiede l’institut universitaire de technologie. En recherche, il devient spécialistede la chimie et de la structurecristalline des fluorures inorganiques. Appelé en 1988 par leCNRS, il devient directeur adjoint deson département des sciences chimiques. En 1996, il rejoint la jeune universitéde Versailles où il crée l’InstitutLavoisier (du nom du pèrede la chimie moderne) dont il dirigera le centre de recherche surles matériaux jusqu'en 2009.C’est dans cette unité mixte de recherche UVSQ/CNRS que Gérard Férey et sonéquipe sont parvenus à percer les secrets des mécanismes qui régissent ces nanomatériaux hybrides poreuxet à les transformer pour qu’ils puissent stocker et transporter toutes sortesde molécules. Ces solides, qui permettent de marier moléculesorganiques et entités minérales, se situent à la croisée de nombreuses autresdisciplines (chimie, nanotechnologie, physique, informatique, biologie moléculaire…) et secontrôlent àl’échelle atomique.
Du laboratoire à la production industrielleLes travaux duprofesseur Férey ont abouti à laconception de plus de 150 solides poreux cristallisés biodégradables (et testésnon toxiques) dont le fascinant MIL-101[2](téréphtalatede chrome). Les procédés qu’ila mis au point permettent notamment de séquestrer du CO2, destocker de l'hydrogène ou encore d'encapsuler, dans les nanoparticules, desmédicaments (contre le sida ou anticancéreux par exemple) qui se diffusentprogressivement dans l'organisme. Les pores de ces nanomatériaux peuvent capturerjusqu’à 400 fois leur volume de CO2, une capacité de stockage qui ouvre grandle champ des applications possibles et fait rêver les grands des secteurs del’énergie, de la santé et de l’environnement. Grâce à Gérard Férey, le CNRS a prisdes brevets et signé des accords de partenariat avec de grands industriels qui assurerontle développement industriel des découvertes de ces magiciens de la matière.Rencontre avec un grandscientifique, habité par la passion de la recherche et l’envie de transmettreson savoir :______________________________________
Du sur-mesure à l’échelle atomique…
Véronique Anger : Enlangage simple, comment expliqueriez-vous votre spécialité, et vos dernièresdécouvertes ? Tout d’abord, c’est quoi les « matériauxporeux » ?Gérard Férey : En langage simple, jefabrique… des petits trous ! En réalité, il s’agit plutôt de grands trous…un peu comme dans un gruyère, mais sur mesure et à l’échelle atomique ! Lesmatériaux poreux sont des nanomatériaux constitués demilliards de pores. Ces trous -ou ces pores- serviront à stocker ou à diffuserdes molécules.Onpeut y encapsuler tout ce que l’on veut : des gaz, des liquides, dessubstances de toutes sortes... Vous imaginez les perspectives d’applicationsque cela représente ! Grâce à ce fabuleux procédé, on a inventé leMIL-101, une poudre miracle, qui permet de piéger 400 litres de CO2dans un litre de mon produit sans qu’il change de volume. Il reste maintenant àtrouver le moyen de détruire le CO2, mais j’estime avoir accompli lamoitié du chemin !Ona utilisé le même procédé pour diffuser progressivement des substances antitumoraleset antivirales dans l’organisme. Cette fois encore, vous placez des médicamentsdans un « trou ». Ensuite, après vous être assuré que le produit (desnanoparticules de quelques nanos à base de fer) qui transportera le traitementn’est pas lui-même toxique, vous testez le procédé. Un« transporteur », chargé de médicaments, doit emprunter le trajet quevous avez au préalable défini afin de diffuser le traitement jusqu’à l’organe malade.Lorsque le transporteur a atteint son but, il délivre sa« cargaison » de médicament avant de s’autodétruire (il est éliminéen deux heures par l’organisme). Nous avons démarré ces recherches financéespar un fonds de l’UE en 2010 et nous menons ces tests actuellement, en partenariatavec les biochimistes du laboratoire de Châtenay-Malabry.Lesapplications dans le domaine de la santé sont prometteuses et je devance votrequestion, car je ne voudrais pas donner de faux espoirs aux patients atteintsde cancer ou du sida. Il faudra sans doute patienter de 5 à 10 ans avant de pouvoirtrouver ces produits en pharmacie. Et si cette technique permettait de venir àbout de la leucémie des enfants, ce serait la plus belle réalisation de mavie !
VA : Le CNRSest un institut de recherche, et je pensais que les mondes académique etindustriel s’ignoraient mutuellement, pourtant, certaines de vos recherchessont sponsorisées par des industriels. Est-ce que les Temps ont vraiment changéen France ? La recherche française travaillerait-elle enfin main dans lamain avec le monde de l’entreprise ?GF: En dépit des velléités derapprochement entre nos deux mondes, chercheurs et industriels entretiennent encoreun rapport hiérarchique déséquilibré. Les brevets déposés par le CNRS sont desbrevets industriels et les sociétés prêtes à financer nos recherches ne sontpas des philanthropes… Certains industriels manquent totalement deconsidération pour le monde de la recherche, qu’ils aimeraient enfermer dans unrapport de soumission. C’est d’autant plus insupportable pour les chercheursque les financements des entreprises proviennent en partie des subventionsaccordées par le ministère de la Recherche ! Il serait grand temps que certainesmentalités, trop souvent fondées sur la relation « dominant/dominé »,évoluent en France. Il ne faut jamais oublier que le chercheur est un espritlibre, et que les chercheurs du CNRS ne travaillent pas « pour »,mais « avec » les industries…L’état d’esprit des dirigeantsdes grandes industries étrangères est totalement différent. Le chercheur est respectéet traité d’égal à égal. Le seul industriel français avec lequel je travaille, dansle cadre du CNRS, est la compagnie Total, notre partenaire sur un grand projeteuropéen, également parrainé par l’allemand BASF. Cela étant dit, la possibilitéde concilier la recherche fondamentale avec des applications concrètesdéveloppées et financées en partenariat avec des entreprises est assez récenteau CNRS, même si elle se développe considérablement actuellement.Comme vous le savez, toutcommence toujours dans les laboratoires ! Avant de commercialiser unedécouverte à un stade industriel, il faut d’abord résoudre les problèmes aulabo, à petite échelle. C’est seulement lorsqu’ils sont satisfaits du résultatque les chercheurs du CNRS prennent contact avec le ministère de la Recherchepour essayer d’obtenir un financement. En effet, pour adapter la recherche auterrain -c’est-à-dire pour passer de l’idée développée en laboratoire à lacommercialisation d’un produit capable de fournir les mêmes résultats à uneéchelle industrielle- il faut des financements. Avec mon équipe, nous savons « fairedes trous »… et nos secrets de fabrication sont brevetés. Par conséquent,les entreprises qui souhaitent utiliser nos procédés, uniques au monde, sontobligées pendant au moins dix ans de s’adresser au CNRS. Dans notre nouvellefamille de produits (MIL-101,MIL-53…) le marché n’existait pas, il a donc fallu le créer. Le fait que Totalsoit intéressé par l’achat de « trous » est un plus, mais il fautpouvoir financer la production et cela coûtecher !Total et BASF ont parfaitementcompris l’intérêt de nos découvertes et mènent ce grand projet, financé enpartie par le fonds Macadémia de l’Union européenne, aux côtés du CNRS. Ilfaut savoir que le jour où le produit sera lancé sur le marché, le laboratoiresera capable de fournir dix tonnes de CO2 par jour. Je vous laisseimaginer les enjeux, non seulement économiques, mais sociétaux de cesrecherches, qui devraient profiter à la société et à l’économie du pays !
VA : Il est reconnu que le CNRSrecrute les meilleurs scientifiques dans tous les domaines, mais ce fleuron dela science française ne souffre-t-il pas de la concurrence « déloyale »de Singapour qui investit depuis plusieurs années des milliards d’euros pourattirer les meilleurs spécialistes du monde entier ?GF : Le CNRSest le principal grand acteur de la Recherche en France ; il regroupetoutes les disciplines. On peut comparer avec Singapour si vous le voulez qui,à qualité égale, paie ses chercheurs (qu’il va chercher très loin) au moinstrois fois plus cher. Mais les contrats sont signés pour 5 ans : 5 anspendant lesquels vous devrez changer de domaine de recherche en fonction de latendance du moment… Le travail reste superficiel.En France, s’il est vrai que leschercheurs sont plutôt moins bien payés, ils ont, en revanche, toute liberté depousser leurs recherches très loin et pendant longtemps. Le CNRS est unorganisme de recherche fondamentale et, à la différence de Singapour qui misetout sur le dépôt de brevets toujours plus nombreux, il n’est pas dans cettequête incessante de la rentabilité immédiate.
VA : Etrangement, dans nos sociétés modernes, science rime plussouvent avec défiance qu’avec confiance ! La chimie renvoie à unescience coupable : accusée de commettre des dégâts écologiquesirréparables, de contribuer à la guerre bactériologique, de provoquer de plusen plus de cancers et même d’être l’arme des grands lobbies industriels,notamment pétroliers et pharmaceutiques… La France aurait-elle honte d’être ungrand de la chimie ?GF : Honte, non ! Par contre, dans notredomaine, l’écolefrançaise de chimie est renommée dans le monde entier. Nous sommes en positionde leaders. Grâce à la France, et aussi à l’Allemagne qui est l’autre grand dela chimie, l’Europe dispose d’au moins cinq ans d’avance sur le reste du mondedans ce domaine ! Il faut conserver ce précieux avantage de façon à ce que lesautres pays soient amenés à acheter les brevets européens. Malheureusement, lachimie est la mal-aimée de la science… et notre pays a beau briller dans cedomaine, personne n’en parle jamais hormis pour le diaboliser ! La chimie est tellement attaquée, qu’en 2009, un grand organismeinternational de la chimie avait envisagé de retirer le mot« chimie » du vocabulaire pour le remplacer par l’expression « sciencesmoléculaires ». Inutile de préciser que mes confrères et moi-même n’avonspas du tout apprécié… et l’avons fait savoir !Suite à cette tentative de débaptiser notrediscipline, mon ami Bernard Bigot et moi-même avons décidé deprendre notre bâton de pèlerin et d’aller visiter les différentes composantesde la chimie en France. J’ai fait le tour des labos du CNRS, présenté madiscipline dans une centaine de lycées et d’écoles d’ingénieurs, donné desconférences à la fondation de la Maison de la chimie. Nous avons aussi organisédes journées stratégiques avec des représentants des hautes instances de lacommunauté de la chimie. Nous avons présenté notre plan d’action au cours d’unejournée stratégique à laquelle ont participé tous les représentants de lafilière (décideurs, scientifiques, industriels…) sous le haut patronage duPremier ministre, en présence du ministre de la Recherche Valérie Pécresse. De cettegrand-messe est née la décision d’organiser l’Année internationale de la chimie 2011, dont j’ai été comme vous le savez, l’un des ambassadeurs. Cetteaction, couplée avec le centenaire du prix Nobel de Marie Curie, a donné lieu à350 manifestations dans toute la France ! Compte tenu du succès del’opération, d’autres manifestations itinérantes sont prévues pour 2012, notammentune commémoration du double prix Nobel français de chimie 1912 : François Auguste Victor Grignard etPaul Sabatier. J’ai pu constaterque, loin de se contenter de ce qu’il lit dans les médias ou sur internet, legrand public est en demande d’information.Tout au long de 2011, je me suis rendu dans 37lycées, non pas pour prêcher la bonne parole, car j’essaie de parler de lachimie de manière objective. J’ai rencontré des jeunes et leurs professeursdans toute la France, de la Seine-St-Denis à la Haute-Savoie. Tous sont passionnés,curieux de découvrir cette discipline sous un jour moins inquiétant que l’imageterrifiante habituellement véhiculée par les médias. Cultiverles peurs permet de capter l’attention, et fait vendre… mais diaboliser lachimie fait aussi des dégâts ! Les chimistes auraient tort de traiter lesattaques par le mépris, car une fois que le mal est fait il faut des annéespour rétablir la vérité. Comme nous l’avons écrit dans Les Echos du 10 mai 2011 et Le Figaro du 25 juillet 2011[3],nous sommes décidés à mieux nous faire entendre désormais et à fournir auxcitoyens une information pondérée, qui n’occultera ni ses erreurs, ni sesnégligences, de façon à ce que chacun puisse se faire une opinion objective.La chimie est tellement intégrée à notre quotidien que nousen oublions ses bénéfices immenses ! Nous devons changerle regard que portent les citoyens sur la chimie, et susciter des vocations. LaFrance a besoin de chimie et de chimistes pour répondre aux grands enjeux (énergie,santé, environnement…) qui se posent dès à présent à nos sociétés.
VA : Puisque certains pensent qu’il est possible de vivre sanschimie, imaginons un monde sans chimie : à quoi ressemblerait ce mondeidéal, sans chimie et sans chimistes ?GF : C’estjustement le sujet de la conférence que j’ai donnée aux « Entretiensd’Issy » à l’invitation du maire d’Issy-les-Moulineaux, André Santini.J’ai baptisé cette présentation « Chimie, diable ou Bon Dieu ? »en réaction au matraquage anti chimie (et anti science en général) de nombreuxmédias et des activistes écologistes ou politiques.La chimie est le second bassin d’emploi en France et si tousles chimistes cessaient leur activité, rien qu’en France, cela créerait 500.000demandeurs d’emploi qui s’ajouteraient aux 2.700.000 chômeurs actuels. Et toutcela à cause d’une information biaisée… Sans chimie, c’est aussi la fin del’automobile et du vélo (plus de pneus, de bitume pour les routes, des rayonsde roues…), de l’essence et du fuel pour se chauffer (plus de raffinerie), del’électricité nucléaire (plus de barre d’uranium ni de contrôle chimique descentrales), des aliments essentiels tels que le sucre (plus de raffinage), desengrais pour le blé (plus de production massive, donc des famines enperspective), des légumes résistant aux insectes, de la conservation desaliments (plus de réfrigérateur ou de conservateurs), des médicaments (mêmesimples), de la contraception, des traitements anticancers, antisida, dumatériel de toute sorte etc., etc. Bref, c’est le retour au Moyen-Age !Bien entendu, ce scénario catastrophe n’est pas d’actualité.Il n’a qu’un but : faire prendre conscience du rôle fondamental de lachimie dans la vie de tous les jours. Certes, personne ne nie que la chimie peut-êtredangereuse (les accidents de Seveso, Bopal, AZF Toulouse… sont là pour nous lerappeler) si on ne prévient pas suffisamment les risques, pourtant bienidentifiés grâce aux études de laboratoire en amont. Mais les chimistes saventaussi se remettre en question et apporter des contributions majeures pourrésoudre les problèmes sociétaux actuels. Les chimistes sont des citoyens commeles autres, sensibilisés au développement durable. Ils ont amorcé leur« révolution verte » et cherchent des solutions pour économiserl’énergie tout en améliorant l’efficacité énergétique, diminuer la toxicité destraitements médicaux, séquestrer les gaz toxiques et à effets de serre, développerla catalyse, limiter l’utilisation des solvants, imaginer des produitsbiodégradables et, bien sûr, mettre au point une chimie toujours plus sûre.Comme vous le voyez, la chimie n’est ni diable, ni Bon Dieu…elle est juste une science. Une quête permanente, au service de l’Homme.
*Membre del’Académie des Sciences, chimiste derenommée internationale, Gérard Férey est également professeurémérite à l'université de Versailles-Saint Quentin (UVSQ). A l’initiative de d’Ambition Chimie, un collectif qui regroupe les grands acteurs de la chimieen France, Vice-président dela Société chimique de France, il a été, tout au long de l’année 2011, le prestigieuxambassadeur de l’Annéeinternationale de la chimieBiographiecomplète sur le site de l'Académiedes Sciences__________________Pour aller plus loin :- Chimie, diable ou bon dieu ?(Dailymotion). Conférence dans le cadre desentretiens d’Issy, organisés dans le cadre de la manifestation « Et si onparlait chimie ? » à l’initiative de la Ville et du CLAVIM en écho à l’AnnéeInternationale de la Chimie et à la fête de la Science.- Gérard Férey, l’architecte de la matière, invitéd’Elodie Courtejoie sur CanalAcadémie : « Et si la chimieapportait des solutions à l’avenir de la planète...».- La Tête au carré de Mathieu Vidard : Portrait deGérard Férey, médaillé d’or du CNRS 2010- Le laboratoire de l’université de Versailles St Quentin en Yvelines,« Le groupe Solides poreux de l’ILV »- L’Institut Lavoisier- La revue mensuelle L’Actualité chimique éditée par la Société chimique de France
Lire aussi :-Le témoignage de Gérard Férey sur le site de l’Association Française deCristallographie (AFC) : « Ma compagne : lacristallographie, ou le témoignage d’un chimiste du solide »- « Savoir en liberté »-« La médailled’or 2010 du CNRS est décernée au chimiste Gérard Férey »(17/12/2010)- « Sciences : une feuille artificielle transforme la lumière solaireen électricité » (LeParisien du 30/09/2011).- Pr DanielNocera : « La feuilleartificielle ouvre la voie à une énergie durable et accessible auxpauvres »- Marc Fontecave, professeur au Collège de France : « Technologies bio-inspirées : quand la nature est une inépuisablesource d’inspiration ».- Christian Amatore : La science,corne d’abondance ou boîte de Pandore? 

[1]Gérard Férey a publié plus de 500 articles dansdes revues scientifiques spécialisées.[2]MIL pour Matériaux de l’Institut Lavoisier, du nom du laboratoire où il aété conçu.[3]«Et si on écoutait les scientifiques ? »Par les professeursAvelino Corma, Gérard Férey, Jean Fréchet, Martin Janssen, Jean-Marie Lehn,Bernard Meunier et Bernard Bigot, président de la Fondation internationale dela Maison de la chimie. LesEchos, 10/05/2011. « Le danger : les bactéries ou l’eau de Javel ? ».Par Bernard Meunier de l’Académie des Sciences. Le Figaro, 25/07/2011.