Femmes, femmes, théâtre et femmes

Publié le 08 mars 2012 par Mademoiselledupetitbois @MlleduPetitBois

L'une des manifestations culturelles organisées par la Mairie de Paris, de bien belle qualité.

Je venais d’écrire un bel article, et paf, mauvaise manip’, et mon texte est parti au diable. Donc, je vais faire court et rapide (et me calmer au passage). Je ne reviendrai pas sur la Journée internationale des femmes, on en parle beaucoup aujourd’hui. Ce n’est pas forcément bon signe d’ailleurs, car il y a donc encore beaucoup à faire pour parvenir enfin à l’égalité entre les sexes. Mais enfin, puisque cette journée est nécessaire, œuvrons.

Sur la question, je vous renvoie à l’article que j’écrivais le 25 novembre dernier, autre journée consacrée particulièrement aux violences faites aux femmes et signalerai, vivant à Paris, que l’Hôtel de ville et les mairies d’arrondissement organisent toute cette semaine nombre de manifestations gratuites à ce sujet : expos, conférences, spectacles.
Et côté théâtre, je distinguerai une œuvre, particulièrement.

Mes engagements étant ce qu’ils sont, j’ai collaboré à cette lecture théâtrale et ma foi je n’en suis pas peu fière.
Cela s’appelle La force de l’habitude (une histoire de la violence), c’est demain vendredi à 20 heures, et pendant une heure vous serez amenés à écouter des propos aussi pertinents qu’édifiants et rirez (parce qu’on peut rire !) avec Shakespeare, Molière, Courteline, Wilde ou encore mon cher Henrik Ibsen

Comme disait ce dernier, “je ne saurai même pas dire ce qu’est exactement le féminisme, j’y ai vu pour ma part une cause qui concerne l’être humain dans son ensemble.” Pas mieux, et quand l’être humain sera traité comme tel, femme ou homme indistinctement, alors peut-être n’aurons-nous plus besoin d’une journée, ou de deux jours dédiés à la question féminine. Alors peut-être, pour les hommes comme pour les femmes, tous les jours seront les mêmes. En attendant, 8 mars, 15 juin, 18 août, 25 novembre ou 30 décembre : l’égalité entre les sexes est un combat de tous jours. Pour qu’un beau jour, l’égalité advienne, enfin.

La force de l’habitude (une histoire de la violence), lecture théâtrale dirigée et mise en espace par Annabelle Cerezo, avec elle-même, Florence Cabaret et Yves Bertaud pour la Compagnie du Cerisier.
Vendredi 9 mars à 20 heures, au Pavillon Carré de Baudouin, 121 rue de Ménilmontant, Paris 20e (métros Ménilmontant ou Gambetta). Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Ps. Moi j’y serai !