Critiques Séries : White Heat. Saison 1. Pilot (UK).

Publié le 09 mars 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

White Heat // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ce qui sera intéressant à suivre dans les prochaines semaines et donc les prochains épisodes ce sont les évolutions au fil des années car on ne peut pas penser que les personnages vont ne jamais changer (quand on parle d'une série qui a prévue de balayer de 1965 à nos jours et qu'à la fin de l'épisode pilote on est déjà en 1967). Bref, là n'est pas le sujet puisque le sujet c'est White Heat et son premier épisode. Malgré la farandole de clichés, et le côté production assez lissée (j'aurais peut être aimé qu'on soit un peu plus lâche dans les codes de BBC) sans compter évidemment sur l'histoire pas toujours super passionnante des personnages. White Heat ce n'est pas mauvais, enfin, au premier abord. On a donc des personnages qui écoutent de la musique de l'époque et de la bonne, qui sert aussi de référence. Il y a également toute la dimension poétique et littéraire de l'époque avec Lady Chatterley notamment, ou encore le début de la libération sexuelle et de la drogue qui commence à circuler. Cette série me rappelle un peu une autre série mais américaine qui parlait des universités dans les années 80 (mais c'était nul, pour moi).
De 1965 à nos jours, la vie et les déboires de quatre amis, étudiants en arts à Londres...
Bon, l'histoire de White Heat est un tant soit peu light pour réellement rendre le tout très accrocheur. La fin de ce premier épisode m'a à la fois donné envie de rester mais ne m'a pas donné de raison valable. Je pense que c'est le soucis de White Heat. Elle ne semble pas prête à retenir son public. Il y a de bons moments et surtout quand on va utiliser les références de la série aux années qu'elle dépeint. Sans compter le côté un peu olé-olé de l'histoire qui ne se prend pas la tête. C'était agréable à suivre à ce niveau là. Je ne suis pas un fan des scènes de sexe, ce n'est pas ce qu'il fallait comprendre. Mais perpendiculairement, je pense sincèrement que le sujet aurait pu être mieux traité. On sent que la créatrice de la série cafouille par moment mais ce n'est pas toujours une mauvaise idée car le côté décousu de ce premier épisode a son charme mais… je n'ai pas totalement accroché non plus à l'ensemble. C'est dommage. Ou alors peut être que j'ai vu trop de séries sur les années 60 cette année (Playboy Club, Pan Am, Bomb Girls, … et je suis actuellement en plein revisionnage de Mad Men).
Le cast est composé de gens que je ne connais pas donc je ne peux pas comparer avec d'autres prestations mais j'ai bien aimé comment le tout est assemblé. En tout cas, on voit clairement que la série a des choses à faire dans le futur mais voilà, je me pose des questions quand on voit que dès le pilote on a plus de cliché qu'une histoire qui se tient vraiment. Le soucis vient aussi du rythme, qui est trop en mode accéléré. Et évidemment, on perd facilement l'envie de suivre car on se dit : mais mince, on ne va pas prendre le temps de savourer ce que les personnages nous racontent qu'on aura déjà passé un an… Au final, White Heat n'a un peu déçue, mais c'était à prévoir. J'aime bien le sujet mais son côté sympa l'aide et uniquement ça. Avec une esthétique propre à la BBC certes mais jolie malgré tout (notamment sur le respect des décors et je salue ceux qui ont décorés l'appartement de nos occupants).
Note : 5.5/10. En bref, une série convenue (peut être un peu trop), mais agréable par son côté référentiel...