Quand la taxidermie se met service du design

Par Agd Mag


Le design a-t-il des limites ? A quel moment peut-on simplement dire « stop, cela va trop loin » ?

Les mots me manquent lorsque j’observe les chaussures de la créatrice Iris Schieferstein. Peu pratique alors que je me dois d’écrire un article. Allez, je me lance. Iris Schieferstein donc, a traduit son intérêt pour les animaux (je ne saurais dire s’il s’agit d’une forme passion ou d’un dégoût, voire d’une haine profondepour les bêtes) en les « recyclant ». Si la taxidermie consiste à donner une apparence de vie à des animaux morts, quel effet cela vous ferait-il de glisser vos pieds dans deux taupes éviscérées, dépouillées ? Si cela ne risque pas de se produire pour le moment puisqu’il s’agit d’œuvres et non de chaussures à porter, on est malgré tout contraint d’imaginer ses pieds à l’intérieur.

L’hiver est bientôt derrière nous, c’est dommage, je vous laisse imaginer le luxe d’une paire de botte en pattes d’ours …