King Charles en ouverture du Festival Chorus (17.03.2012) #Photoreportage

Publié le 18 mars 2012 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Hier soir se tenait le premier concert du festival Chorus, sous le chapiteau du Magic Mirror, sur l'esplanade de la Défense. Déjà l'an dernier je me souviens m'être fait la réflexion que l'idée de rendre vivant et chaleureux cet endroit d'ordinaire si froid et impersonnel en y installant une salle de concert éphémère était une excellent idée. Je maintiens.

Première partie de concert assurée par King Charles, dont je t'ai déjà abondamment parlé ici. Comme à son habitude, le King délivre une dose de rock échevelé relevé de solos de guitare époustouflants et le public est embarqué. De mon côté je ne sais toujours pas ce qui fait que la musique de King Charles me plait autant : ses compositions franchement séduisantes, souvent clairement faites pour remuer, son sens de la rupture du rythme, ses textes qui parlent d'amour (je suis une midinette, je tiens à te le rappeler même s'il me parait difficile d'imaginer que tu aies pu l'oublier)...C'est sans doute le mélange très réussi de tout ça qui me rend accro. Ajoute à cela qu'il bouge comme un chat (sans rire, si tu as l'occasion de le voir sur scène (il sera d'ailleurs aux Combustibles les 20, 21 et 22 mars et ça promet d'être assez fou alors n'hésite pas, laisse toi séduire par sa gestuelle féline au possible (miaou) et dis moi ce que tu en as pensé après (du bien, nécessairement...)) et tu comprendras que je suis complètement sous le charme.


Début de set avec un Mr Flick décoiffant, mon titre favori je pense (et qui n'est pas sur l'album à paraitre en mai prochain, je ne m'en remets pas, je te promets...), puis c'est au tour de Bam Bam de faire danser la salle. Arrive son irrésistible Mississipi Isabel, puis Lady Percy, Love Blood, Polar Bears, Brightests Lights, Beating Hearts, MMM, Love Lust (Oh mon dieu cette chanson est faite pour moi), Coco Chitty puis Ivory Road et final sur son adaptation de "We didn't start the fire" de Billy Joël sur laquelle il se laisse aller à des passages instrumentaux complètement fous, grimpe sur les amplis et où il invite le public à chanter avec lui : Magique!

Je reste subjuguée, comme à chaque fois, par le personnage et sa musique et puis bon pour ce qui est du "point fashion" sache qu'il portait ce soir des chaussures divines, que ses cheveux sont toujours aussi fascinants (bon sang, à la manière d'un Samson, je suis presque convaincue que sans son incroyable toison, cet homme là perdrait un peu de son aura) et que le combo chemise grande ouverte et gilet brodé est l'idée la plus stylée que j'ai vu sur scène depuis janvier dernier.

A noter que King Charles est revenu sur scène pour interpréter un duo avec Charlie Winston et j'y reviendrai dans le billet consacré au set de Charlie justement...qui arrive très bientôt!