Pierre Karam, le CPi et PKCS

Publié le 26 mars 2012 par Programme_cpi

Aujourd’hui, je vous propose de faire la connaissance de Pierre Karam, CPi alumni, pour comprendre ce que le CPi lui a apporté dans sa vie, autant professionnelle que personnelle.

Pierre jouit d’un profil atypique. Médecin de formation, il est arrivé à l’Essec en tant qu’Ast où il a suivi la chaire ESSEC  Santé. Surtout, ajoute-t-il, « le CPi a été fondamental dans ma scolarité. Je travaillais pour Thales sur un projet. Il s’agissait de trouver des débouchés pour la technologie de réalité augmentée. J’avais, par exemple, recherché les impacts en médecine. »

Le CPi a beaucoup joué dans son orientation de carrière. « La CPi a confirmé et développé mon envie d’entreprendre. J’ai côtoyé beaucoup d’entrepreneurs (ceux de mon projet, de l’année d’après et du Moho) et j’ai ainsi bien pu comprendre leur rôle. »Pierre insiste sur l’obligation de prendre des risques caractéristique à l’entrepreneur, contrairement à une grosse société qui prend relativement peu de risques. « Je garderai l’exemple de Jean Claude Charlet qui, lorsqu’un projet dans lequel il croyait risquait de tomber à l’eau, était prêt à engager ses propres fonds et prendre ses responsabilités. C’est le risque qui permet de créer quelque chose. »

La suite logique de tout cela a été la création d’une société de conseil pour centre hospitalier nommée PKCS (pour Pierre Karam Conseil Santé). L’activité principale est l’analyse de donnée et l’édition de rapports stratégiques (principalement concernant les recettes et l’organisation).

Pierre me montre l’importance de son expérience au sein du programme CPi pour sa start-up.« Mon projet, même s’il ne paraît pas innovant l’est véritablement : il y a eu tout un travail d’automatisation. Le CPi m’a permis d’enrichir mes relations avec les ingénieurs en charge de cette automatisation. J’ai pu mieux saisir les limites de travail et avoir une meilleure interaction. »

Ce qui a marqué Pierre,c’est aussi la capacité des étudiants du CPi à innover. « Un individu de toute entreprise a capacité d’innover.  Une start-up a beaucoup de force : une personne seule avec une bonne idée peut innover, développer un outil intelligent. » Cette force, Pierre l’a également comprise avec Thales, dont la prise de décision est lente du fait de l’importance du groupe et la marge de manœuvre étroite. « Les faiblesses des grands groupes peuvent être comblées avec les forces des petites. »

« Aussi me suis-je rendu compte, lors du study trip à San Francisco qu’il n’est pas si compliqué de taper aux portes. Pour obtenir des fonds par exemple, il faut être proactif, chercher dans son réseau direct ou indirect. Il faut avoir le réflexe de faire marcher le réseau. » Au Moho, Pierre a aussi découvert la notion d’evelator pitch. « Le concept est simple, je l’ai découvert et compris en CPi et appliqué dans ma start-up. L’idée est que vous croisez un décideur dans l ‘ascenseur : vous avez une minute pour pitcher votre produit. Dans mon métier, je dois rapidement convaincre, entre autres les chefs d’hôpitaux. Alors tout comme CPi, j’ai mon pitch 1 mn, 3 mn, 5 mn ou 10 mn»

Enfin, Pierre reste en contact avec le CPi et les Alumni, pour continuer à discuter avec des entrepreneurs et se tenir au courant de l’innovation : « un entrepreneur est quelqu’un qui change de projet à horizon de 5 ans ». Pour Pierre, CPi reste “une expérience inoubliable et sans doute le meilleur cours que j’ai pu suivre dans ma (longue) scolarité


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