Karaté Kid 2

Publié le 27 mars 2012 par Olivier Walmacq

genre: action, arts martiaux
année: 1986
durée: 1h55

l'histoire: Daniel Larusso est devenu l'un des karatékas les plus doués de Californie grâce aux conseils de son maître japonais, Miyagi. Mais un beau jour, ce dernier doit retourner dans son pays natal. Daniel décide alors de l'accompagner.

la critique d'Alice In Oliver:

Après le succès du premier opus, John G. Avildsen décide logiquement de rempiler pour une suite, donc Karaté Kid 2, connu également sous le nom de Karaté Kid: le moment de vérité 2, et réalisé en 1986.
La saga Karaté Kid est en marche et sera suivie de deux nouveaux épisodes, sans compter un remake bien des années plus tard.

Pourtant, sur la forme, le premier Karaté Kid n'a rien de très original. L'histoire était de facture classique et suivait les aventures d'un étudiant faiblard, Daniel Larusso (Ralph Macchio), mais aidé par un maître de karaté, Miyagi (Pat Morita).
Karaté Kid 2 reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le précédent opus. Daniel a remporté le tournoi.

Désormais, le jeune prodige est devenu un karatéka respecté. Il mène désormais une vie paisible et continue de voir son maître pour quelques leçons d'arts martiaux. C'est d'ailleurs le début du film, franchement pénible et terriblement longuet.
En résumé, il ne se passe pas grand chose dans Karaté Kid 2. C'est une suite paresseuse. Ne vous attendez pas à voir de grandes séquences de combat.

Ici, l'action est clairement la grande absente de ce petit navet. Cette fois-ci, les hostilités se déroulent au Japon.
Le père de Miyagi va bientôt mourir. Le maître est donc obligé de retourner dans son pays natal. Mais son passé continue de le poursuivre.
Son ancien meilleur ami, Sato, lui tient une vieille rancoeur et a bientôt l'intention de prendre sa revanche.

Quant à Daniel, il fait la connaissance d'une belle minette japonaise mais doit bientôt affronter les hostilités d'un homme de main de Sato, un certain Chozen.
Pour le reste, l'intrigue est très conventionnelle. Certes, John G. Avildsen nous fait profiter des quelques beaux paysages du Japon.
Hélas, même si le dépaysement est plutôt appréciable, cela n'a jamais fait un bon film. Il faudra donc attendre les 10 dernières minutes pour voir enfin un seul et unique combat, plutôt décevant au passage.
Bref, cette suite montre déjà de sérieux signes d'essoufflement. Là où le premier restait un nanar sympathique, ce second chapitre fait office de gros navet dans les règles. Que dire de plus ?

Note: 03/20
Note naveteuse:15.5/20