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Les auteurs :
Kan TAKAHAMA, David PRUDHOMME, Jirô TANIGUCHI, Aurélia AURITA, François SCHUITEN et Benoît PEETERS, Emmanuel GUIBERT, Nicolas de CRECY, Taiyô MATSUMOTO, Joann SFAR, Little Fish, Moyoko ANNO, Frédéric BOILET, Fabrice NEAUD, Daisuké IGARASHI, Kazuichi HANAWA, Etienne DAVODEAU
Présentation de l’éditeur :
A l'origine, un voyage, un échange entre deux cultures, française et japonaise, qui va remuer bien des choses chez chacun des auteurs qui participent à l'aventure : un séjour au Japon ne laisse pas indemne... En découlent huit récits d'auteurs européens qui rendent avec imagination, humour et poésie tout l'exotisme de ce pays insaisissable et
mystérieux. Comme en réponse à ces impressions de dessinateurs-voyageurs, huit auteurs de l'Archipel donnent à voir leur Japon, celui du quotidien, de la modernité ou des légendes. Tout au bout de cet assemblage sensible d'anecdotes et de nouvelles tissées par des regards si différents, l'envie est grande de partir saisir soi-même un peu du pays du Soleil Levant.
Ce que j’ai aimé :
La diversité des univers permet de donner une vision globale du Japon. Les histoires se suivent et
Ils ont tous un petit supplément d’âme…japonaise qui permet de voyager par pages interposées…
Cette initiative permet de surcroît de découvrir des auteurs et d’être sensible plus ou moins à leur univers pour ensuite aller –ou non- leur rendre visite dans un album bien à eux et plus long…
"Je redevins un écolier et reconquis l'oubli de moi-même, la saine bêtise, la pure exaltation. Quand nous chevauchions de front nos bicyclettes sur Shijô-dôri, laissant derrière nous, aux bons soins du couchant, nos rouleaux saturés de dessins et de signes, nous étions heureux. Qaund miroitaient devant nous les lanternes de Gion, à travers les larmes que la vitesse et le vent du soir faisaient monter à nos yeux, nous glapissions des mots sans suite et nous étions heureux. Quand nous conçûmes l'immense canular du faux palanquin à la grande hallebarde, du haut duquel Kin, visage blanc, sourcils peints et lèvre sfardées de rouge, invectiva la foule en frappan des cymbales, nous touchâmes aux confins de l'ivresse. Et quand l'hiver isolait l'un et l'autre d'entre nous en tête à tête dans l'atelier humide, à pleurer l'inconstance d'une femme, à gémir sous un accès de détresse, je sais aujourd'hui combien nous étions heureux."(Emmanuel Guibert, "Shin.Ichi")
Ce que j’ai moins aimé :
Rien…
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