Happy Endings // Saison 2. Episode 20. Big White Lies.
Cette semaine ce sont les mensonges qui prolifèrent dans Happy Endings et plus particulièrement pour notre bande d’ami(e)s. En effet, Penny reçoit la visite d’une de ses amies d’enfance, incarnée par l’excellente Mary Elizabeth Ellis qui joue à la perfection la jeune femme collante. J’ai trouvé assez bien fait toute cette histoire. Car elle va raconter un mensonge, mais ensuite un autre, et encore un autre. Notamment que Jane est enceinte (et ils vont alors devoir organiser une fausse baby shower avec des gens que Penny va aller jusqu’à payer), Alex va prétendre d’être une lesbienne (tout ce passage était quand même hilarant, notamment parce que Alex va prendre son rôle tellement à cœur que l’on pourrait réellement croire qu’elle est lesbienne). Les mensonges s’enchainent et sont très bien foutus. Au fond, Happy Endings nous offre une belle morale sur les mensonges. Une fois que l’on en dit un, on doit en dire d’autres, encore et encore afin de prouver que l’histoire d’avant est vraie. Penny était tellement drôle dans ce rôle là. Et l’ancienne amie collante aussi. Mais Mary Elizabeth Ellis est excellente il faut bien l’avouer.
Tout le monde a déjà raconté un mensonge pour ne pas aller à une fête chez un(e) ami(e). Ce serait mentir de dire le contraire. Le mensonge dans ce cas là est fait pour éviter de décevoir ses amis. Et c’est logique mais nécessaire, sinon on n’est pas un bon ami. Du coup, raconter des mensonges pour Penny ce fût assez difficile la première fois et du coup, Debbie était collante par la suite. Pendant ce temps, Brad et Jane tentent encore une fois d’attirer les yeux sur leurs minois (et couple). Ils aiment être le centre d’attention, et cela se ressent constamment. Ce n’est pas un reproche, bien au contraire. C’est là que j’ai du mal à les imaginer parents, pour le moment en tout cas. L’épisode tente en tout cas de juger sur cette absurde possibilité. Pendant ce temps, le propriétaire de Dave et Max croit qu’ils sous louent leur appartement. Le propriétaire est très drôle car il va épier chaque faits et gestes des deux personnages. Et le truc c’est que Dave et Max vont se laisser prendre au jeu. C’est assez efficace et c’est avant tout très drôle. Je ne m’attendais pas à ça au début de l’épisode. En tout cas, on se laisse prendre au jeu assez facilement et ce n’est pas plus mal.
Pendant ce temps, Max tente d’inventer un nouveau type de fourneau. La dernière image de l’épisode était hilarante, et je pense qu’elle aurait pu marquer la série si seulement le délire avait duré plus de 2 minutes. Ainsi, ce nouvel épisode de Happy Endings s’avère bon, drôle et frais. Encore une fois cette comédie part dans ses propres délires et assumes pleinement. Il n’y a pas mieux qu’une série qui ne se prend pas au sérieux et qui assume ce qu’elle fait. Avec Happy Endings on a chaque semaine une bonne dose de comédie, de rires, mais aussi d’amitié. Cette belle leçon est là. Cet épisode joue même la morale humoristique sur le fait que mentir à ses amis n’a jamais eu rien de bon. Petit à petit elle fait son bout de chemin, devenant presque une référence finalement. Happy Endings utilise également la petite référence à Revenge bien sentie. Série devenue hype dans les sitcoms, après avoir été référencé dans 2 Broke Girls la semaine dernière.
Max - « You’re not the one who’s good at this game, Emily Thorne ».
Note : 7/10. En bref, un épisode efficace et délirant. Encore du pur Happy Endings.