Critiques Séries : One Night. Mini-series. Part 1 to 4 (UK)

Publié le 29 mars 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

One Night // Mini-series. Episode One.


Basée sur le principe du "butterfly effect", One Night raconte l'histoire d'un petit incident qui va avoir des conséquences bien plus impressionnantes que l'on pourrait le croire. Avec One Night, BBC lance un drama en 4 parties qui pose plusieurs questions sur la société de nos jours : les préjugés, le racisme, le comportement anti-social, le choc des cultures, … Et surtout, on voit cet épisode aux travers des yeux d'un enfant, ce qui permet de rendre le propos encore plus captivant. En effet, l'enfant est témoin de ce qu'est la société de nos jours et ce qu'elle fait avec les gens. Je pense notamment à Ted, le père de famille stressé qui va prendre en grippe un jeune homme tout simplement parce qu'il croit qu'il fait parti d'un gang qui pourrait bien lui en vouloir. L'épisode en lui même n'est pas mauvais, même si j'attendais bien plus de ce drama. Disons que comme on sait d'emblée que l'on a que quatre épisodes à se mettre sous la dent, forcément on ne peut pas se permettre de s'ennuyer. Mais le soucis ce n'est finalement pas l'ennui, car j'ai trouvé cette heure assez bien mené, mais c'est plutôt quelques performances d'acteurs assez moyennes dans leur genre.
L'homme de 4 parties ordinaires qui vont être liés par des évènements sans conséquences en apparence.
One Night offre donc une première partie efficace en termes d'histoires. Avec le personnage de Ted elle nous raconte comment ce personnage, stressé et surtout raciste (on va voir que ses préjugés sur les gangs et les gens de couleurs se fait ressentir assez violemment à un moment de l'épisode quand va arriver l'un des évènements sans conséquences en apparences). Le début est assez sympathique, avec une mise en scène de l'intrigue et des personnages qui est suffisamment curieuse pour nous donner envie de voir la suite. En tout cas, c'est ce que ce premier épisode m'a donné envie de faire. Ted c'est le genre de gars qui voit les problèmes de partout et c'est de là que viennent ses préjugés. Dès qu'il voit des hommes s'approcher d'une jeune femme, tout de suite il fuit, il a peur alors qu'ils ne viennent pas le voir lui. Même sentiment quand sa femme se retrouve touchée. Petit à petit la série arrive à nous rendre complètement paranoïaque.
En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. J'ai douté de l'innocence du personnage, j'en suis même arrivé à douter de la société. L'état que fait One Night est assez flagrant. Les femmes sont amorphes. Surtout quand elles demandent si quelqu'un veut du café alors que leurs hommes sont assis sur un jeune garçon entrain de vomir son sang. Mais la scène est crédible et c'est ce qui rend le propos encore plus choquant. Toute cette violence gratuite. En fait, ce qui réussi à One Night c'est son réalisme dans cette plongée dans les travers d'une société qui pense que chacune de ses actions est sans conséquences. J'ai hâte de voir ce qu'il va bien pouvoir se passer par la suite car il y a clairement un potentiel très intéressant. Cependant, tout n'est pas spécialement bon dans cette série non plus. La réalisation est pas splendide et n'en met pas plein la vue. Malheureusement. Ainsi, on se retrouve devant une première partie de mini série qui tente des choses, et l'intrigue autour du jeune garçon de 13 ans reste assez moyenne (pour le moment).
Note : 6/10. En bref, un premier épisode correct pour une histoire efficace.